L’an dernier, Cole Caufiel a connu une longue disette puisqu’il était en apprentissage. Le numéro 13 apprenait à bien jouer défensivement afin de raffiner son jeu. Le but de cet exercice était d’amener Caufield à jouer une game plus complète, ce qu’il a réussi à réaliser avec beaucoup de temps. Pour réussir un tel fait d’armes, il a accepté de sacrifier son offensive pendant plusieurs rencontres.
Si j’amorce ce billet en ramenant sur la table de développement de Caufield, c’est que les Canadiens de Montréal vivent la même chose actuellement. Le coach a indiqué que, si l’offensive souffrait en ce moment, c’était en raison de cette adaptation à mieux jouer défensivement, une facette que Dany Dubé n’achète pas du tout.
Mais pourquoi Dubé n’est-il pas en mesure d’acheter cette raison livrée par Martin St-Louis?
Voici les explications de l’analyste à ce sujet:
«Lorsqu’une équipe se cherche, toutes ces phrases-là, ça revient. Mieux jouer défensivement, ça te coûte de l’attaque. Je n’achète pas ça. Quand tu n’as pas la rondelle, tu te défends. Puis tu essaies de te défendre le plus efficacement possible pour avoir la rondelle le plus longtemps possible et le plus souvent possible.»
Dubé a précisé qu’il ne croyait pas que le Tricolore était moins efficace offensivement puisque les chiffres parlent. Le club est dans la moyenne au niveau du jeu à 5 contre 5, l’avantage numérique fait un boulot honnête, mais, défensivement, ils ne sont pas là du tout, toujours selon les dires de Dubé. Le marquage du porteur du disque n’est vraiment pas une facette efficace chez le CH.
«Donc le joueur qui est face à face au porteur du disque, s’il ne fait pas son travail, les autres ne peuvent pas bouger, parce que ce n’est pas comme au football.» – Dubé
Au final, que Dubé n’achète pas les explications de St-Louis, c’est correct, mais l’important dans tout ça, c’est que le coach trouve une façon que ses poulains s’ajustent offensivement.