Plus le temps avance, plus les Canadiens de Montréal deviennent une équipe de hockey qui joue bien la game dans la game. Ce clan chemine vers le bon trajet et les jeunes, comme Cole Caufield et Juraj Slafkovsky, adhèrent pleinement aux enseignements de Martin St-Louis. Les jeunes se développent en raison d’un désir accru d’apprendre. L’équipe, quant à elle, est en train de se transformer. Elle a atteint un autre niveau, soit celui de détester perdre, comme le rapporte Michel Therrien.
«J’ai d’ailleurs remarqué un changement important dans l’attitude des joueurs du CH dernièrement : ils ont commencé à détester perdre. On ne voyait pas ça dans les dernières années, où on ne le sentait pas du moins. Je perçois un changement d’attitude chez les joueurs. On commence à détester perdre dans ce vestiaire.» – Therrien
Les joueurs ont commencé à détester perdre, selon Michel Therrien 👇https://t.co/L6R9ZEKgnS
— TVA Sports (@TVASports) March 14, 2025
Ce changement est capital, puisque c’est exactement l’attitude qu’un entraîneur-chef recherche lorsqu’il guide une unité. Lorsque cette mentalité fait surface, c’est que les soldats croient en eux, ils se font pleinement confiance les uns les autres, ce qui est grandiose pour une franchise. Pour moi, lorsqu’un club en reconstruction atteint ce niveau, c’est qu’on amorce une nouvelle ère et qu’on se rapproche de quelque chose de concret.
Comme Therrien le stipule à travers sa rubrique déposée sur le site de TVA Sports, être mauvais perdant devient une qualité dans le sport professionnel, puisque ça force les joueurs à performer et à tout laisser sur la patinoire dans le but de «savourer le bonheur de la victoire». C’est certes une facette que nous constatons de plus en plus lorsqu’un joueur de la Sainte-Flanelle se présente devant les lentilles.
Depuis le retour de la pause des 4 Nations, le Tricolore s’est aussitôt mis à l’ouvrage en jouant des matchs dignes d’une joute numéro sept. Ce groupe est déterminé à danser ce printemps, donc il met les bouchées nécessaires afin de réaliser son objectif, qui deviendrait tout un fait d’armes.
C’est simple, cette équipe est belle à observer et ça fait du bien au cœur des amateurs!