© Rick Osentoski-USA TODAY Sports

Le contrat de Konecny a créé un précédent

La signature du contrat de Travis Konecny va avoir des répercussions sur plusieurs négociations de pactes à venir. Son entente de huit ans, lui rapportant 8,75 M$ par année, a établi un précédent pour d’autres athlètes, comme Brock Boeser des Canucks de Vancouver, qui deviendra agent libre sans compensation à la fin de la prochaine campagne, et Lucas Raymond des Red Wings de Détroit, qui a récemment terminé son contrat d’entrée de trois ans et est désormais joueur autonome avec restriction.

Le numéro 11 des Flyers est le hockeyeur le plus influent de l’équipe depuis plusieurs années et au cours des trois dernières saisons, il s’est distingué en tant que joueur le plus productif. Il était donc évident qu’il devait obtenir une rémunération conséquente, ce qui a été le cas. Cependant, comme indiqué auparavant, cela aura des répercussions sur les négociations de plusieurs accords à travers la LNH.

On a discuté de Brock Boeser, qui entamera, si ce n’est déjà fait, les pourparlers concernant une éventuelle prolongation du côté de Vancouver. Si l’on compare les carrières de Travis Konecny et de Boeser, leurs statistiques sont assez similaires. En 564 matchs, le joueur des Flyers a accumulé 400 points, dont 174 buts, tandis que l’ailier américain a marqué 179 filets et totalisé 384 points en 479 rencontres. Leurs moyennes de points par duel sont respectivement de 0,71 et 0,80. Lors de la renégociation de son contrat, Boeser va fort probablement s’inspirer de l’accord conclu par l’attaquant de Philadelphie.

Bien que son poulain soit dans une situation différente, Steve Yzerman devrait considérer le pacte de Travis Konecny pour négocier l’entente de Lucas Raymond. Avec une production actuelle comparable à celle du joueur des Flyers, Raymond n’a pas atteint son plein potentiel et devrait connaître des saisons encore plus prolifiques si sa progression se poursuit. Il serait donc dans l’intérêt du directeur général des Wings de conclure un accord à long terme avec le jeune athlète, plutôt que de lui octroyer un contrat de transition. Cela pourrait permettre de réaliser des économies, car le Suédois a les ressources pour exploser offensivement dans les prochaines années, et un pacte de trois ans pourrait s’avérer plus coûteux dans l’avenir.

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