Jonathan Drouin a quitté les Canadiens de Montréal, le 1er juillet 2023, et, depuis cet instant, il vit le parfait bonheur à Denver. Il ne déteste pas la Sainte-Flanelle, qu’il chérira toujours, mais son cerveau est plus léger avec l’Avalanche du Colorado et cette donnée est éloquente en analysant ses statistiques.
Jo Drou est un petit bonhomme anxieux et il ne l’a pas eu facile lors de son parcours houleux avec le bleu-blanc-rouge. Il s’est ramassé de façon régulière à l’infirmerie et ses performances offensives n’étaient pas du rendez-vous, lui qui était certes paralysé par la peur de déplaire.
L’anxiété est réellement un phénomène et, même si un être humain empoche plusieurs millions, il n’est pas à l’abri d’une telle maladie mentale. Je ne diagnostique pas Drouin à distance, mais, comme je souffre de cette maladie, je suis en mesure de faire une certaine lecture de l’être humain et des effets de l’anxiété, qu’elle soit généralisée ou passagère.
Cela dit, après un long séjour sur la liste des éclopés, en raison d’une blessure au haut du corps, Drouin a repris là où il avait laissé en novembre dernier. De retour en uniforme depuis le 31 décembre 2024, le numéro 27 a cumulé pas moins de six points en cinq matchs, portant ainsi son total à 10 en 10 depuis l’amorce de ce calendrier 2024-25.
Drouin forme une combinaison avec son franc camarade Nathan MacKinnon et le Finlandais Mikko Rantanen, bon pour un trio redoutable. Il est également employé sur la première vague d’attaque massive (2 minutes 58), en plus de jouer une moyenne de 17 minutes 46 par rencontre. Toutes ces données présentent un portrait très concret de l’étoffe actuelle de Jonathan Drouin.
Rappelons que, lors de la saison passée, il a connu sa meilleure cueillette en carrière avec 56 points en 79 rencontres. Son mental est au beau fixe, ce qui demeure assurément un soulagement pour le principal intéressé.
