Le Canadien de Montréal a effectué une solide remontée, lors de la troisième période du match de samedi soir contre l’Avalanche du Colorado.
La troupe de Martin St-Louis s’est toutefois inclinée en tirs de barrage par la marque de 5 à 4. Notons que le CH tirait de l’arrière 4 à 1 au début du troisième engagement, donc l’équipe a travaillé très fort pour obtenir un point précieux au classement.
Comme on le sait, c’est le nouvel arrivant de l’Avalanche, Brock Nelson, qui a inscrit le but vainqueur en fusillade, lui qui a été envoyé comme tireur désigné au troisième tour de la séance. Par contre, de prime à bord, c’était plutôt Jonathan Drouin qui devait y aller, alors que Jared Bednar lui avait demandé d’effectuer le tir en question.
Ceci étant dit, le Québécois a plutôt conseillé à son entraîneur-chef d’y aller avec Nelson, car il savait que sa manoeuvre battrait Samuel Montembeault. Résultat? Il avait raison.
« J’étais prêt à y aller avec Drouin, mais il m’a dit d’envoyer Nelson, mentionnant qu’il battrait Montembeault. Les joueurs regardent davantage leurs coéquipiers, notamment après les entraînements. C’est donc Drouin qui a effectué cet appel sur le but ce soir. » – Jared Bednar
Fun note from last night, Jared Bednar had tapped Jonathan Drouin to shoot third in the shootout, but Drouin told him that Brock Nelson’s shootout move would beat Montembault.
— Jesse Montano (@jessemontano_) March 23, 2025
It did, and the Avs won the game. pic.twitter.com/YPbWc2mL0w
Honnêtement, il s’agit d’un très grand geste de leadership de la part de Jonathan Drouin, alors qu’il a décidé de placer le bien-être de son équipe avant le sien, et ce, même si le match avait lieu devant sa famille et ses amis au Centre Bell.
Et grâce à son comportement exemplaire, son peloton a triomphé face au Club de hockey canadien. Bravo à Jonathan d’avoir pris cette décision réfléchie, lui qui connaît notamment les faiblesses de Samuel Montembeault, ayant été son coéquipier pendant quelque temps. Aussi, cette situation précise démontre que les détails font la différence, autant au hockey que dans la vie.