D’ici au 19 juin, une vingtaine de joueurs des Panthers de la Floride ou des Golden Knights de Vegas auront la chance de réaliser le rêve de toute une vie, celui de remporter la coupe Stanley.
Certains y rêvent depuis 15, 20, 25 ou 30 ans, soit depuis qu’ils ont chaussé les patins pour la première fois.
Pour les chanceux qui l’emporteront, ils s’en souviendront toute leur vie. Pour les malchanceux qui vivront l’agonie d’une défaite en finale, ils s’en souviendront aussi toute leur vie. Et ça va leur faire mal, des années et des années plus tard.
Parlez-en à Maxim Lapierre et à Alexandre Burrows, qui n’ont pas encore digéré la défaite des Canucks de Vancouver en sept matchs en finale en 2011, contre les Bruins. Amer souvenir. Surtout que les Canucks menaient la série 2-0 et 3-2.
Gagner la coupe Stanley, c’est la consécration ultime. Aux yeux de certains, ça fait la différence entre une belle carrière et une grande carrière.
Eric Staal a triomphé avec les Hurricanes de la Caroline en 2006, alors qu’il en était seulement à sa deuxième saison dans la LNH. Dix-sept ans plus tard, à possiblement son dernier tour de piste comme joueur, il espère quitter par la grande porte.
Son frère, Marc, 36 ans, n’a jamais gagné la coupe. Pas moins de 1101 matchs plus tard, il espère que cette fois sera la bonne, avec les Panthers.
Du côté des Golden Knights, Alec Martinez, Phil Kessel et Alex Pietrangelo sont les trois joueurs les plus vieux. Ils ont tous déjà touché au Saint-Graal, respectivement avec les Kings, les Penguins et les Blues. Mais cela ne les empêche pas d’y rêver encore et encore.
Quant aux entraîneurs, ni Bruce Cassidy (591 matchs) ni Paul Maurice (1767) n’ont déjà gagné. Maurice est quatrième dans l’histoire pour les matchs dirigés et sixième pour les victoires. Il ne lui manque qu’une bague pour confirmer sa place parmi les plus grands. Il la veut. Jamais n’a-t-il été aussi près.
Quatre victoires. C’est tout ce qui manque aux Panthers et aux Golden Knights pour réaliser le rêve de toute une vie. Une équipe va y accéder, l’autre va en faire des cauchemars. Longtemps.
Tout est en place pour une bonne finale. Ça commence demain soir, 20h. Que le meilleur gagne.