Shea Weber a marqué l’histoire de la Ligue nationale de hockey (LNH), au point d’être intronisé au Temple de la renommée du hockey il y a un peu plus d’une semaine.
L’ancien défenseur des Predators de Nashville et des Canadiens de Montréal fait désormais partie des immortels du sport, rejoignant Pavel Datsyuk, Natalie Darwitz, Jeremy Roenick et Krissy Wendell, dont les noms s’inscrivent, eux aussi dans la postérité.
On se souviendra du colosse de 6 pieds 4 pouces comme d’un leader exceptionnel, capable de galvaniser ses coéquipiers et de montrer l’exemple, un rôle qu’il a rempli avec brio tant au Tennessee qu’à Montréal.
Cependant, son leadership n’était qu’une facette de son immense talent. Le numéro 6 se distinguait avant tout comme un excellent arrière. Bien qu’il n’ait pas affiché des statistiques offensives spectaculaires – sa meilleure saison culminant à 56 points – il a su maintenir un rendement constant tout au long de sa carrière. En 1038 rencontres, le natif de Sicamous, en Colombie-Britannique, a accumulé 589 points, des points qu’il a amassés grâce à son habileté à distribuer la rondelle et son légendaire lancer frappé.
Ce tir, véritable marque de fabrique, a longtemps terrorisé ses adversaires. Weber, par sa puissance, a blessé plusieurs joueurs durant son parcours, illustrant l’intimidation qu’il pouvait exercer sur la glace.
Le compte X de @GinoHard_ a d’ailleurs compilé une liste des athlètes contraints de passer par l’infirmerie après avoir fait les frais de cette arme redoutable.
Un hommage bien choisi pour rappeler l’impact unique de ce défenseur canadien au lancer le plus craint de sa génération.