On parle souvent de la lutte serrée qui caractérise l’Association de l’Est de la Ligue nationale de hockey (LNH), mais disons que ça l’est tout autant de l’autre côté du circuit Bettman. Dans l’Ouest, la course aux dernières places en éliminatoires s’annonce tout aussi indécise et devrait se jouer dans les ultimes jours du calendrier régulier, promettant une fin de saison électrisante.
Dans cette lutte, il y a une équipe en particulier qui a capté mon attention : le Club de hockey de l’Utah. Depuis le début de février, la troupe dirigée par André Tourigny figure parmi les meilleures de la ligue en ce qui concerne les points obtenus, avec un impressionnant total de 12 – le deuxième plus élevé au cours de cette période. Cette bonne séquence lui a permis de s’approcher considérablement de la dernière place donnant accès aux séries : alors que l’Utah HC comptait six points de retard au 31 janvier, il n’est désormais plus qu’à deux points d’une qualification. Ses chances de participer aux éliminatoires sont même passées de 9,7 % à 27,6 % en seulement cinq jours, selon MoneyPuck.com.
Avec la date limite des transactions qui approche, plusieurs s’interrogeaient sur la stratégie qu’adopteraient les dirigeants du club. Contrairement aux attentes de certains, tout indique que l’Utah ne jouera pas la carte du vendeur et tentera de se qualifier jusqu’à la toute fin, comme l’a rapporté Pierre LeBrun plus tôt cette semaine. Si les circonstances s’y prêtent, le DG Bill Armstrong pourrait même se montrer acheteur d’ici au 7 mars.
Le message semble avoir été bien reçu dans le vestiaire. Depuis que l’informateur de TSN a mentionné publiquement les ambitions du club, Clayton Keller et sa bande ont écrasé le Wild du Minnesota 6-1, envoyant un signal clair : cette équipe n’a aucune intention de baisser les bras. Avec le huitième calendrier le plus clément de la ligue d’ici la fin de la saison selon Tankathon, l’Utah pourrait bien continuer à surprendre et mériter son billet pour la valse printanière.
