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L’échange de Kakko expose un des échecs des Rangers

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Mercredi, les Rangers de New York ont enfin résolu un dossier qui traînait depuis plusieurs mois, voire années : le cas de Kaapo Kakko. Devenu un indésirable pour Peter Laviolette, l’heure était venue pour lui de tourner la page et de poursuivre sa carrière ailleurs.

En l’envoyant au Kraken de Seattle, Chris Drury ne se contente pas de se débarrasser d’un joueur insatisfait de sa situation. Il obtient également un défenseur capable d’apporter une présence physique à la brigade des Blueshirts, un élément qui faisait défaut depuis le départ de Jacob Trouba pour Anaheim.

Cet échange met aussi en lumière les échecs successifs des Rangers lors des repêchages des dernières années. Sous la direction de Jeff Gorton à New York, de 2015 à 2021, plusieurs choix tôt en première ronde n’ont pas répondu aux attentes. Cela révèle des erreurs de jugement dans les sélections et des lacunes dans le développement des jeunes joueurs.

Avec le départ de Kakko, Alexis Lafrenière demeure le seul hockeyeur encore présent dans l’organisation ayant été désigné parmi les neuf premières sélections lors des encans de 2017 à 2020. Les autres, Lias Andersson (7e), Vitali Kravtsov (9e) et Kakko (2e), ne font plus partie de l’équipe. Andersson n’a disputé que 66 matchs avec les Rangers, inscrivant neuf points, tandis que Kravtsov n’a participé qu’à 48 rencontres pour un total de dix points. Kakko, pour sa part, a cumulé 131 points en 330 confrontations.

Lafrenière affiche un bilan plus prometteur avec 169 points en 329 joutes, mais la pression reste forte sur lui pour élever son jeu.

Au vu des difficultés de Gorton à repêcher en début de ronde lors des encans de 2017 à 2020, on espère qu’il n’a pas transporté celles-ci avec le CH. Le Tricolore a effectué plusieurs sélections dans le top-10 sous sa supervision, notamment Juraj Slafkovsky en 2022, David Reinbacher en 2023 et Ivan Demidov en 2024. Jusqu’à présent, seul Slafkovsky a fait ses débuts dans la LNH, et son choix fait généralement consensus, même s’il connaît une saison un peu en dessous des attentes avec 17 points en 28 matchs.

Étant donné que Reinbacher et Demidov n’ont pas encore évolué dans la LNH, il reste difficile d’évaluer l’impact des sélections de Gorton avec le Canadien. Cependant, l’espoir demeure que ces expériences passées lui auront permis de corriger ses erreurs et d’améliorer le processus de recrutement et de développement à Montréal.

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