Chez les Bruins de Boston, Linus Ullmark et Jeremy Swayman se partagent la besogne devant le filet, une stratégie qui fonctionnait pleinement pendant le calendrier régulier. Cependant, lors de la valse printanière, après avoir tenté la même recette, Jim Montgomery s’est tourné vers Swayman.
Swayman s’est imposé comme le cerbère numéro un incontestable chez les Oursons en raison de prouesses sensationnelles, que ce soit contre les Maple Leafs de Toronto, ou encore les Panthers de la Floride, malgré l’élimination des siens. Sans ses performances ahurissantes, les Bruins n’auraient probablement pas franchi la première ronde.
À partir de là, ça ouvre la porte à une transaction potentielle puisque Ullmark a certes une excellente valeur sur le marché des transactions. Les Devils, par exemple, doivent régler leur point d’interrogation devant leur cage, et Ullmark pourrait devenir la pièce du puzzle que recherche tant la direction.
Jake Allen s’est présenté au New Jersey avec beaucoup d’étoffe et caractère, mais il n’est pas un cerbère numéro un qui peut prendre le flambeau pendant une saison entière. Les Devils sont conscients que cette lacune doit être colmatée et ça peut passer par les Bruins.
Tom Fitzgerald a d’ailleurs hurlé haut et fort que son choix de premier tour, le 10e au total, pouvait être utilisé afin de conclure un commerce. Ne voilà pas l’outil nécessaire afin d’ouvrir un canal de discussion entre Fitzgerald et Don Sweeney? Les Bruins pourraient ainsi libérer 5 millions de dollars sous le cap salarial afin de se donner le lousse nécessaire pour greffer un Elias Lindholm à leur ligne de centre!
Avec une jeune formation qui souhaite rebondir à la suite d’une saison désappointante, Fitzgerald et Martin Brodeur voudront rectifier la donne et ramener ce club dans un sentier moins cahoteux. Pour réaliser ce souhait, l’ajout d’un vrai cerbère numéro un est carrément capital.
