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Les déboires du CH s’expliquent facilement

La saison des Canadiens de Montréal ressemble à une véritable montagne russe. Après un lent début, l’équipe a trouvé son rythme en décembre, enchaînant l’une des meilleures séquences de la Ligue nationale de hockey (LNH) pendant environ un mois et demi. Cette lancée s’est brusquement arrêtée avec la défaite contre les Red Wings à Détroit le 23 janvier. Depuis, le contraste est frappant : les performances du Tricolore se sont effondrées. Les Glorieux présentent une fiche de 1-5-1 au cours des sept derniers matchs et la seule victoire de cette séquence est survenue face aux modestes Sharks de San Jose.

Plusieurs éléments clochent chez le Bleu-Blanc-Rouge. L’avantage numérique peine à produire avec un taux d’efficacité limité à 18,8 %, la défensive accorde un volume élevé de tirs, et l’attaque éprouve de grandes difficultés à s’imposer. En bref, peu de choses fonctionnent.

Le premier trio illustre bien cette dégringolade. Certes, l’ensemble de l’équipe traverse une période délicate, mais les succès du club reposent en grande partie sur Cole Caufield, Juraj Slafkovský et Nick Suzuki. Or, lorsque ce trio ne produit pas, les chances de victoire s’amenuisent, et cela s’est ressenti dernièrement. Au cours des cinq plus récents matchs, aucun des trois n’a récolté plus de trois points. Depuis la rencontre contre les Jets de Winnipeg, Caufield a accumulé un but et deux passes, Suzuki a été limité à deux mentions d’aide, et Slafkovský n’a trouvé le fond du filet qu’une seule fois. Pendant cette période, le CH a affiché un bilan de 1-4-0.

Cette disette contraste avec la séquence victorieuse qui s’est étalée du 17 décembre au 22 janvier, où les trois attaquants brillaient. Caufield et Suzuki avaient amassé 17 points en 17 matchs, tandis que Slafkovský en avait inscrit 11, une production plus qu’honnête.

Si les Canadiens veulent encore croire aux séries, il est impératif que ce trio retrouve confiance et efficacité. À cinq points de la dernière place donnant accès aux éliminatoires, la marge d’erreur est désormais pratiquement inexistante.

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