Le clan de Jake Evans et celui de Kent Hughes ont discuté, et discutent peut-être encore, mais tout porte à croire qu’une séparation pointe à l’horizon. Selon ce qui circule, Evans se retrouverait sur le marché et le DG montréalais demanderait un choix de deuxième tour au minimum. Sinon, le plan, selon un rapport d’Arpon Basu, serait de passer Evans dans un traité avec Joel Armia afin d’obtenir un choix de premier tour.
Cela dit, on se demande tous quelles sont les demandes salariales/conditions exigées par le clan Evans, n’est-ce pas? L’animateur Tony Marinaro aurait mis le grappin sur cette information capitale: l’agent d’Evans, Brian MacDonald, voudrait décrocher un pactole de 20 millions (cinq ans) pour son client, ce qui se rapproche forcément de sa future valeur sur le marché.
Avec la saison qu’il connaît et ses atouts défensifs, parmi les meilleurs du circuit, il mérite certes un salaire annuel variant entre 3.5 et 4 millions de dollars (il empoche 1.7 million $ en ce moment). Le problème, dans ce cas-ci, c’est peut-être le nombre d’années. Quoique c’est légitime. Je sais que vous allez me propulser des tomates derrière la nuque, mais je trouve les demandes du clan Evans «logiques» et honnêtes.
Depuis l’entame de cette saison-ci, soulignons-le à nouveau, Evans est en train d’écrire la meilleure campagne de sa carrière. Le pivot de 28 ans, qui joue sa sixième année dans un maillot du Tricolore, affiche 11 buts et 27 points en 58 matchs. Dans le cercle des mises en jeu, il présente un taux de réussite de 52,3%. Il joue également 2 minutes 56 en moyenne sur le désavantage numérique, bon pour le troisième rang du circuit à ce niveau chez les attaquants.
Selon vous, est-ce que Jake Evans sera toujours un membre des Canadiens de Montréal le 7 mars prochain? Rappelons que tout porte à croire qu’il se retrouvera sous d’autres cieux, malheureusement!
