Kaiden Guhle n’est pas un marchand de points comme peut l’être Lane Hutson, par exemple, mais il demeure LE pilier de cette brigade défensive. Celui qui permet à cette défensive d’être aussi stable et aussi bien balancée, c’est celui qui arbore le numéro 21. Depuis son retour, on perçoit une défensive plus solide et plus en confiance, certes en raison des atouts primaires de Guhle.
Les «intangibles» de Guhle permettent à ce groupe de se pavaner avec une confiance accrue dans le slip-coquille. Ces intangibles demeurent son leadership, sa présence intimidante et son aptitude à s’impliquer dans de petites escarmouches qui donnent du gaz à ses coéquipiers, tout en lui en octroyant également.
Anthony Martineau a d’ailleurs décrit à la perfection le type de brigadier qu’est Guhle et cette facette manquait considérablement aux Canadiens de Montréal lors de son absence.
«Ce n’est peut-être pas visible à la télévision, mais Kaiden Guhle a été impliqué dans au moins 4 escarmouches avec des joueurs différents des Panthers derrière le jeu ou après les coups de sifflet. Le 21 est extrêmement engagé dans le match et dérange, visiblement.»
Guhle est totalement engagé et il déconcentre/dérange les adversaires en s’impliquant de la sorte loin des lentilles. C’est important de saisir ces aspects-là, qui ne sont pas toujours visibles à partir de notre téléviseur. C’est simple, au sein de cette équipe, on y retrouve deux capitaines, soit Nick Suzuki et Kaiden Guhle. Ce noyau regorge assurément d’excellents leaders, formant ainsi une unité bien huilée pour la guerre.
Lors de la joute de mardi soir, face aux Panthers de la Floride, Guhle a été fabuleux au niveau des intangibles, mais également des «tangibles» avec une mention d’aide, trois tirs au filet, un tir bloqué et deux coups d’épaule. Toutes ces facettes prouvent à quel point il demeure un élément capital pour le succès du bleu-blanc-rouge.
