Les Canadiens de Montréal ont vaincu les pauvres Predators de Nashville par la marque de 3-0, jeudi soir, ce qui est devenu le troisième jeu blanc de Samuel Montembeault cette saison. Lors de ce duel, un autre soldat du bleu-blanc-rouge s’est imposé, soit Patrik Laine, qui a inscrit un deuxième but depuis son retour, bon pour un deux en deux.
Puisqu’il est question de Patrik Laine, un commentaire d’Anthony Marcotte est venu me chatouiller un brin puisque ça me touche pour Martin St-Louis. Marcotte a laissé entendre que les joueurs étaient prêts à jouer pour Patrik Laine. Dans un sens, c’est très cool, mais dans l’autre, ça veut dire quoi pour Martin St-Louis? Que les joueurs ne voulaient pas jouer pour lui pendant l’absence du Finlandais?
Honnêtement, je ne crois pas que ce soit le cas. Toutefois, l’arrivée de Laine a apporté l’étincelle qui a rallumé la flamme du groupe, amenant celui-ci à jouer avec plus de hargne, plus de vivacité, plus d’engagement et plus de passion. Ce phénomène se nomme l’effet Patrik Laine. À mes yeux, je réitère, en pleine santé physique et mentale, Laine est une réelle vedette et non un joueur de deuxième ordre.
Ce type de joueur fait en sorte que l’équipe se rassemble pour former une unité prête à aller à la guerre avec son caporal arborant le numéro 92. Depuis qu’il a enfilé ses bottes de combat, on a l’impression que tout est devenu plus limpide pour le Tricolore. Tout est devenu plus «facile» et, tout d’un coup, on ne parle plus des carences en défensive causées par le système hybride de Martin St-Louis.
Notons également que la chimie entre Laine et Lane Hutson a repris là où elle était avant la vilaine blessure qu’a subie le grand gaillard. Les deux hommes, au sens du hockey raffiné, jouent comme s’ils se connaissaient depuis les rangs «pee-wee», tellement ils se repèrent aisément sur la surface glacée. Les deux joueurs sont beaux à contempler lorsqu’ils retrouvent sur l’attaque massive, qui a soudainement plus de mordant.
Bref, Patrik, merci!
