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Les partisans des Penguins de Pittsburgh sont tannés 

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Lorsqu’on pense aux Penguins de Pittsburgh sous l’ère Sidney Crosby, on pense à une équipe fortunée en Coupes Stanley.

Avec le 87 comme meneur, les «Pens» ont remporté les grands honneurs à trois occasions, soit en 2009, en 2016 et en 2017, en plus d’avoir participé à la finale en 2008. Ça représente une moyenne assez solide en frais de succès, disons-le.

Cela dit, au cours des dernières années, la formation de la Pennsylvanie est méconnaissable, alors qu’elle se fait vieillissante, ce qui déteint sur les résultats concrets de l’organisation.

Crosby et ses acolytes ont manqué les séries éliminatoires lors des deux dernières campagnes, et actuellement, ils se situent au septième rang de la section Métropolitaine, à seulement 2 points de peloton des équipes repêchées, compilant un dossier de 12-14-4, avec 28 points au cumulatif.

Par contre, mardi soir, les partisans des Penguins ont perdu patience contre leurs favoris, alors qu’ils ont lancé des huées à ceux-ci en guise de mécontentement, à la suite d’un cuisant revers de 6 à 2 contre l’Avalanche du Colorado.

Le Québécois Anthony Beauvillier explique que les amateurs locaux ont probablement la mèche courte, en raison du prestige passé de l’organisation.

«Si on regarde les 15 dernières années, ils ont eu beaucoup d’équipes gagnantes, alors les partisans ont peut-être la mèche courte quand ça va moins bien.» – Anthony Beauvillier

Le Sorelois confirme toutefois que son équipe ne panique pas actuellement, car des vétérans établis comme Sidney Crosby et Evgeni Malkin gardent leur «cool», donnant ainsi l’exemple aux autres sans nécessairement être vocal dans le vestiaire.

«Ce n’est pas nécessairement d’être vocal, c’est surtout leur présence. Si tu es un jeune qui a tendance à paniquer et que tu vois Crosby ou Malkin qui sont en contrôle, que leur routine ne change pas et qu’ils ont toujours la même humeur à l’aréna, je pense que ça en dit long sur comment ils voient les choses et sur le fait qu’ils ne paniquent pas.» – Anthony Beauvillier

Notons que les Penguins de Pittsburgh seront les visiteurs au Centre Bell, jeudi soir, dans le but de valser avec le Canadien de Montréal. 

Ils chercheront à causer les trouble-fêtes en sol québécois, tandis que le CH va bien dernièrement, principalement depuis le retour d’un certain Patrik Laine. 

Une grosse commande attend le Canadien, considérant que les plumés auront le couteau entre les dents.

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