Il y a une statistique que j’affectionne particulièrement, soit les joueurs qui possèdent un talent particulier pour faire prendre le plus de punitions à l’adversaire. Parce que, oui, un talent d’acteur est nécessaire pour devenir un spécialiste dans cette catégorie. Il y a parfois de la chance, mais, souvent, le joueur qui fait prendre une pénalité à son adversaire a son mot à placer.
Pour démontrer à quel point le talent d’acteur dont je parlais au préalable est capital pour être des spécialistes «de faire prendre des pénalités à l’adversaire», voici la liste des quatre meilleurs à ce chapitre: Matthew Tkachuk (50), Brad Marchand (46), Brady Tkachuk (45) et Nazem Kadri (43).
Il est question ici des soldats les plus détestables des Panthers, des Bruins, des Sénateurs et des Flames, rien de moins. Ces joueurs, d’excellents comédiens, je le répète une énième fois, sont des pestes et/ou des joueurs très physiques. Ils apprécient se faire aller le clapet. Ils sont également des clients qui visitent régulièrement le banc des accusés. Du moins, pour la plupart!
Lors du calendrier 2023-24, l’ainé des frères Tkachuk a reçu un total de 88 minutes de pénalité, lui qui a diminué ses visites au cachot grâce aux suggestions de son entraîneur Paul Maurice. Dans le cas de Brad Marchand, qui s’est calmé un brin au fil des années, il a décroché 78 minutes de pénalité, alors que Brady et Kadri ont reçu respectivement 134 et 43 minutes.
Ces joueurs-là demeurent des rouages importants de leur formation respective et leur apport va plus loin que les points au compteur. Outre le fait de faire prendre des pénalités, ils se débrouillent très bien dans la colonne des coups d’épaule. Toujours lors de la dernière campagne, voici le nombre de mises en échec de chacun d’eux:
- Brady Tkachuk: 294
- Matthew Tkachuk: 151
- Brad Marchand: 115
- Nazem Kadri: 57
Notons que Kadri n’est pas aussi physique que les trois autres, mais il ne déteste pas le jeu rude pour autant.
Malgré qu’ils soient détestables, leur rendement à tous les niveaux est phénoménal et tous les entraîneurs rêvent de posséder ce type de peste au sein de son unité.
