C’est du moins ce que pense le réputé journaliste Larry Brooks, qui couvre les activités des Rangers de New York pour le compte du New York Post.
Il a partagé cette réflexion lors de son passage au balado Spittin’ Chiclets. Cette suggestion découle d’un constat : la situation des Rangers ne s’améliore pas depuis plusieurs semaines. En fait, depuis leur victoire contre les Canucks de Vancouver le 19 novembre, l’équipe dirigée par Peter Laviolette affiche un médiocre bilan de 2-8-0, l’une des pires séquences de la Ligue nationale de hockey (LNH). À titre de comparaison, seuls les Predators de Nashville font pire, avec une fiche de 1-6-3.
L’atmosphère est donc particulièrement tendue dans l’entourage de la formation new-yorkaise. Plusieurs vétérans, comme Chris Kreider et Mika Zibanejad, font l’objet de rumeurs d’échange, tandis que Jacob Trouba a déjà quitté la métropole américaine. Depuis que ces rumeurs ont commencé à circuler, les performances de l’équipe se sont encore détériorées davantage, témoignant d’un climat interne en ébullition.
Il semble même que certains athlètes manifestent leur mécontentement en s’opposant ouvertement aux décisions de la direction, notamment dans la gestion des dossiers de Trouba et Barclay Goodrow, tous deux menacés d’être soumis au ballottage s’ils n’acceptaient pas de partir.
Pour revenir au cas d’Adam Fox, Larry Brooks suggère aux Rangers de regarder ce qu’ils pourraient obtenir en retour de l’arrière s’ils se résolvaient à le laisser quitter. Cette idée s’explique par le fait que peu de contrats au sein des Blueshirts sont véritablement « échangeables », mais le sien l’est.
« Il n’y a pas beaucoup de joueurs chez les Rangers qui représentent des atouts pour une transaction en raison de leur contrat », a souligné Brooks.
Actuellement dans la troisième année d’un pacte de sept ans, Fox sera protégé par une clause de non-mouvement dès la quatrième année, qui deviendra une clause modifiée lors des deux dernières années. Celle-ci lui permettra de bloquer un échange vers 16 équipes. Si les Rangers souhaitent l’envoyer sous d’autres cieux sans contrainte, le moment idéal est maintenant. Avec un salaire annuel de 9,5 millions de dollars, son contrat demeure attractif pour plusieurs formations, surtout compte tenu de ses performances.
Cela dit, Larry Brooks ne plaide pas pour une transaction à tout prix. Il insiste simplement sur le fait qu’aucun joueur ne devrait être considéré comme intouchable. Après tout, même Wayne Gretzky, le plus grand hockeyeur de l’histoire du sport, a été échangé des Oilers d’Edmonton aux Kings de Los Angeles. Tout repose sur la proposition adéquate.
Cependant, il reste difficile d’imaginer les Rangers se séparer d’Adam Fox. Lauréat du trophée Norris en 2020-2021, il fait partie d’une élite rare parmi les défenseurs. Bénéficier de ses services représente un luxe que peu d’équipes peuvent se targuer d’avoir.
En 2024-2025, le joueur de 26 ans a récolté 22 points en 27 rencontres. Toutefois, il n’a pas trouvé le fond du filet. Son dernier but en saison régulière remonte au 15 avril 2024, lors d’un match contre les Sénateurs d’Ottawa.