Les Islanders de New York connaissent une séquence formidable, grâce à un travail collectif colossal, alors que tous les soldats ont acheté le discours du Roy Patrick. Lors des dix derniers duels, cette formation tissée très serrée a enregistré pas moins de huit gains. Ils ont d’ailleurs eu une séquence de six victoires successives, permettant au club de se retrouver à trois points du Lightning de Tampa Bay et du dernier rang donnant accès à cette valse printanière.
L’ancien numéro 33 est d’ailleurs excessivement fier de ses ouailles et il ne se cache pas pour le hurler haut et fort. Comme Jessica Lapinski le rapporte, Roy compare ses joueurs à Rocky, qui tombe au tapis, mais qui trouve toujours un moyen de se relever avec beaucoup d’aplomb, hurlant à tout rompre le nom de sa femme, Adrienne.
«Mardi matin, je parlais de l’histoire de Rocky. On ne veut pas se retrouver au plancher… Et je pense que les gens aiment ceux qui refusent de se retrouver au plancher. Quand ils tombent, ils se relèvent, et c’est exactement ce que nous avons fait!» – Roy
Un excellent monologue livré par Roy au sujet d’un groupe qui, à l’instar de Rocky, manque de force (talent dans le cas des Insulaires) brute, mais qui travaille de façon acharnée présence après présence et match après match. Ce club peut d’ailleurs se tourner vers un excellent groupe de leaders en Anders Lee, Bo Horvat, Kyle Palmieri, Brock Nelson, Jean-Gabriel Pageau ou Adam Pelech.
Si cette formation persiste dans son élan, elle pourrait certainement participer au bal printanier. Je ne sais pas si vous avez eu la chance d’observer les Isles, mais, si c’est le cas, vous avez sans aucun doute été estomaqué par l’éthique de travail de chacun des membres de l’unité.
Croyez-vous que les Islanders réussiront à se faufiler parmi les huit équipes de l’Est qui accéderont aux séries éliminatoires du printemps 2025?
