Ce matin, Doug Armstrong a décidé de passer à l’action pour améliorer immédiatement ses Blues en déposant des offres hostiles à Philip Broberg et Dylan Holloway, deux membres des Oilers.
Le DG des Blues a bien pensé à son affaire, car la somme des deux offres (6 871 374$) met Stan Bowman dans une position précaire. Déjà que son club dépasse le plafond par un peu moins de 400 000 $, envoyer Evander Kane (et son salaire de 5.5. millions $) sur la liste des blessés à long terme ne permet pas à son équipe d’économiser suffisamment pour accueillir les salaires de Broberg et Holloway.
Quelles solutions s’offrent à Bowman dans ce dossier? Il faut tout d’abord rappeler que s’il décide d’égaler les deux offres, le règlement lui interdit de procéder à une transaction impliquant Holloway ou Broberg pour la prochaine année calendrier. Il ne peut donc pas se dire qu’il va les conserver pour ensuite aller chercher une meilleure compensation dans un échange au cours des prochains mois.
Et avant de poursuivre… obtenir un choix de deuxième ronde pour Broberg et un de troisième tour pour Holloway, c’est faible pour deux anciens premiers choix!
Les Oilers peuvent décider de baisser les bras et laisser filer les deux joueurs aux mains des Blues, mais ce serait étonnant. Avec de la créativité, Bowman peut limiter les dégâts.
Comme Jim Matheson le souligne, Bowman pourrait être forcé d’échanger Cody Ceci et/ou Brett Kulak pour faire de la place sur la masse salariale et garder, au moins, Broberg, puisque les jeunes défenseurs sont généralement mieux vus en termes de valeur.
C’est là que Kent Hughes pourrait intervenir et aller chercher Ceci avec un autre incitatif pour dépanner les Oilers.
Avec la combinaison d’un échange et de Kane sur la liste des blessés à long terme, ce serait suffisant pour garder Broberg ET Holloway.
Il reste que si un défenseur est troqué pour conserver Broberg, il faut quand même s’assurer d’en avoir un autre sous la main pour prendre sa place et… pouvoir l’accueillir sur la masse salariale! Dans la relève à la ligne bleue des Oilers, il n’y a pas un arrière qui est prêt à graduer pour combler cette place.
Quant à Holloway, si jamais les Oilers décident de ne pas égaler son offre, dans le pire des cas, il y a Carter Savoie et Raphaël Lavoie qui peuvent aspirer à prendre le poste à l’issue du camp d’entraînement.
Bref, c’est toute une patate chaude qui est dans les mains de Stan Bowman, qui, rappelons-le, doit s’assurer aussi de bien gérer sa masse salariale pour prolonger le séjour de Leon Draisaitl en Alberta et… s’entendre aussi avec Evan Bouchard l’été prochain, lui qui voudra être payé à sa juste valeur!
