Ceux et celles qui ont observé les matchs préparatoires du CH, avant la blessure malheureuse au genou de Patrik Laine, ont certainement remarqué une alchimie naturelle entre Lane Hutson et Laine. Lorsque deux athlètes de haut niveau possèdent un hockey sens qui se rejoint, ça donne ce type de chimie naturelle qui s’installe, même si les deux joueurs en question n’ont jamais évolué ensemble au préalable.
Cette alchimie s’est aussitôt remise en marche lorsque Hutson et Laine se sont retrouvés sur l’unité de l’attaque massive à la suite du retour en action du numéro 92. Les deux éléments de la Sainte-Flanelle se voient sur la surface glacée, même les yeux fermés. L’un sait comment l’autre bougera et c’est également le cas à l’inverse. Il se retrouve sur le même accord, ce qui crée des jeux spectaculaires entre eux deux.
Dites-vous que ce n’est pas un hasard si Hutson s’est mis à produire davantage avec le retour spectaculaire du Finlandais. Il produisait déjà d’entrée de jeu, mais on dirait bien qu’en raison des qualités de Laine, Hutson a atteint un autre niveau, ce qui demeure fabuleux.
Donc, depuis le 3 décembre, ce qui donne un total de 19 rencontres, le diminutif numéro 48 collectionne les points, lui qui en a récolté trois buts et 17 mentions d’aide. Il a également remporté le titre de recrue de l’année en décembre, ce qui montre à quel point il s’améliore match après match.
Soyons francs, l’arrivée de Laine est venue stabiliser plusieurs facettes chez le Tricolore, dont la confiance globale du groupe, qui s’est certes accentuée. L’attaque massive est devenue dévastatrice, les trios sont équilibrés, ce qui a amené cette étoffe renouvelée chez le CH.
Laine possède ce petit quelque chose de spécial, malgré ses lacunes, ce qui fait en sorte que la Sainte-Flanelle doit l’inclure dans ses plans à long terme, surtout qu’il n’est âgé que de 26 ans… et qu’il se sent chez lui, à Montréal, et au sein d’un vestiaire qui lui octroie beaucoup d’amour.
