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Nicolas Roy (Stephen R. Sylvanie-USA TODAY Sports)

L’été condensé de Nicolas Roy

Le 13 juin dernier, les Golden Knights de Vegas remportaient la première coupe Stanley de leur (jeune) histoire, en cinq matchs, contre les Panthers de la Floride.

Trois mois plus tard s’est amorcé, comme pour les 31 autres clubs de la LNH, leur camp d’entraînement. Trois mois, ça peut être long, mais pas dans le monde la LNH, où tout est calculé à la seconde près, ou presque.

Pendant que plusieurs de ses chums ou adversaires avaient quatre ou cinq mois pour panser leurs plaies et se préparer pour la saison 2023-2024, Nicolas Roy vivait un été abrégé. La rançon de la gloire quand tu remportes la coupe Stanley.

« D’habitude, je prends deux semaines ou deux semaines et demie de congé complet, explique le centre de 26 ans. Mais cette année, j’étais quand même plus magané que d’habitude. J’ai pris trois semaines ou trois semaines et demie off. J’ai même été un mois et demi sans patiner. »

Magané comment? « Rien de sérieux, mais des petits bobos ici et là. Quand tu joues 82 matchs et que tu as de longues séries, ton corps a besoin de se reposer. J’en avais besoin et ça a fait du bien. »

Deux phases d’entraînement au lieu de trois

Roy et son préparateur physique ont donc dû modifier leur plan d’entraînement estival. Faute de temps, ils ont coupé dans le gras, au sens propre comme au sens figuré.

« D’habitude, quand j’ai un été plus normal, j’ai vraiment trois phases d’entraînement. Je commence avec beaucoup de force, pour aller chercher du poids. Ensuite, on y va plus sur le cardio et on finit avec une phase d’explosion, qui est plus rapide et avec moins de répétitions. Cette année, je te dirais qu’il n’y a pas vraiment eu de phase 2. On est plus allé dans la force et l’explosion. »

Roy, qui récolté 11 points en 22 matchs éliminatoires au centre d’un trio « fatigant » complété par Keegan Kolesar et William Carrier, a-t-il eu du mal à retourner au gymnase après l’euphorie de la conquête et les « quelques » partys qui ont suivi?

« Honnêtement, la première semaine ou les deux premières semaines, je te dirais que oui. Tu reviens tellement d’un high, tes émotions étaient au maximum, tu viens de gagner la coupe Stanley! Alors, quand tu retournes sur la glace, c’est plus dur au début, c’est normal. Mais tu retrouves rapidement ta routine et ton plaisir de pratiquer », dit celui qui a passé l’été chez lui à Amos, en Abitibi.

Là-bas, il s’est entraîné avec Jérémy Lauzon, défenseur des Predators de Nashville, et quelques joueurs du junior. « On ne faisait pas du trois contre trois comme à Brossard », blague-t-il en faisant référence à la multitude de joueurs du Canadien (et de la LNH) qui ont passé l’été au Complexe sportif CN.

La gestion de la fatigue

Malgré cet été condensé, Roy dit être arrivé au camp des Knights en grande forme, prêt à les aider à compléter un doublé.

« Pas si pire pour vrai, ça se ressemble quand même, note-t-il au sujet de sa condition physique. J’ai eu la chance de m’entraîner quand même pas mal et, contrairement aux autres équipes, ça ne fait pas si longtemps qu’on a joué des games à vitesse réelle. On a cet avantage-là. La gestion de la fatigue va être importante cette saison, car on a eu moins de temps de repos que les autres équipes. »

Le grand centre droitier dit ne pas avoir d’objectifs clairs en tête en vue de cette saison. Mais quand tu regardes son rendement depuis deux ans — 69 points, dont 29 buts, en 143 matchs —, il peut facilement viser une saison d’environ 15 buts et 40 points.

Au cours de cette période, il a été utilisé plus de 16 minutes par match, faisant de lui un élément clé de l’attaque de Vegas.

À 26 ans, se sent-il complètement « arrivé » dans la LNH? « Je l’ai vraiment réalisé quand j’ai signé mon contrat de cinq ans [15 M$], l’an passé, répond-il. Mais c’est sûr que de gagner la coupe, ça me le fait réaliser encore plus. Je me sens mieux d’année en année. Les premières années, tu essaies de rester là [dans la LNH] et de gagner la confiance de l’entraîneur. Là, je l’ai acquise. Maintenant, c’est de m’améliorer et d’en amener un peu plus offensivement à chaque année. »

Et ça devrait être encore avec Kolesar et Carrier qu’il tentera de produire davantage. Bonne nouvelle pour les Golden Knights, mauvaise nouvelle pour leurs adversaires.

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