C’est somme toute très paisible dans les annales de la LNH en ce mois d’août, soit à un mois du lancement des camps d’entraînement. Outre les deux offres hostiles déposées par les Blues de Saint-Louis aux Oilers d’Edmonton, c’est le calme plat. Malgré tout le grenouillage lors de l’ouverture de la saison estivale, plusieurs mouvements n’ont toujours pas eu lieu.
C’est le cas, entre autres, des Trevor Zegras, Martin Necas, Patrik Laine, Rutger McGroarty et Yaroslav Askarov, qui sont toujours avec leur équipe respective. J’imagine qu’au moins l’un d’eux changera de camp d’ici l’amorce du calendrier 2024-25. Je ne peux pas percevoir que rien ne se conclura, surtout avec autant de bruit autour d’eux au préalable.
En plus des spéculations puissantes entourant ces joueurs, il y a également ces deux offres hostiles que devra niveler ou non Stan Bowman. Avant de prendre la décision de ramener Philip Broberg, qui a reçu une offre de 4,58M$ (2 ans), et/ou Dylan Holloway, à qui l’on a proposé 2,29M$ (2 ans), le DG transigera certes un ou deux pions comme Codi Ceci et Brett Kulak.
En plus de tous ces dossiers, plusieurs joueurs autonomes avec restriction se retrouvent toujours sans aucun contrat en poche. De gros noms comme Moritz Seider, Lucas Raymond, Matty Beniers, Dawson Mercer et Seth Jarvis traînent sur cette liste. On ne parle pas d’un nom marginal comme Justin Barron, qui a paraphé un nouvel accord avec le Tricolore le 30 juillet dernier.
D’ici l’entame des camps d’entraînement, les partisans pourraient ne pas s’ennuyer grâce à toutes ces filières qui somnolent sur différents bureaux à travers la LNH. Celui qui devrait se régler plus rapidement demeure l’offre hostile audacieuse de Doug Armstrong aux Oilers. Bowman possède peu de temps devant lui pour rendre une décision puisque la date est fixée à mardi prochain (20 août).