Ce n’est un secret pour personne : Elias Pettersson et J.T. Miller entretiennent une relation pour le moins tendue. Depuis plusieurs semaines, les frictions entre les deux attaquants alimentent les rumeurs de transactions, bien que les principaux intéressés démentent publiquement ces informations. Selon ce que rapporte Elliotte Friedman, ces rumeurs seraient toutefois fondées, et Patrik Allvin, directeur général des Canucks, envisagerait sérieusement de se séparer de l’un des deux hockeyeurs pour apaiser le climat dans le vestiaire. Friedman a même évoqué la possibilité que les deux quittent Vancouver.
« Aucun des deux ne pourrait être échangé. L’un d’eux pourrait être échangé. Les deux pourraient être échangés. » – Elliotte Friedman
On en sait désormais un peu plus sur les attentes d’Allvin en cas de transaction. Le DG souhaite obtenir un joueur de centre en retour, qui s’intégrerait probablement dans un ensemble d’actifs comprenant potentiellement des choix au repêchage ou des espoirs. Bien que certaines rumeurs évoquaient l’acquisition d’un défenseur pour compenser les blessures actuelles dans l’alignement, Friedman a été clair : les Canucks ne cherchent pas à renforcer cette position dans un échange impliquant Pettersson ou Miller.
Même s’il n’est pas exclu de voir les deux athlètes quitter Vancouver prochainement, un tel changement drastique au sein des deux premiers trios aurait des conséquences importantes sur l’équilibre de l’équipe. L’option idéale semble être de conserver Elias Pettersson, compte tenu de son âge (26 ans) par rapport à celui de J.T. Miller (31 ans). Bien que leur production offensive soit similaire (1,01 point par match pour Pettersson contre 1,09 pour Miller), il reste probablement plus d’années dans la Ligue nationale de hockey (LNH) au Suédois qu’à l’Américain.
Cependant, échanger Miller pourrait poser un défi supplémentaire en raison de sa clause de non-mouvement, qui lui permet de refuser toute transaction. S’il devait quitter Vancouver, Miller préférerait vraisemblablement retourner aux États-Unis, d’où il est natif, ce qui réduit le nombre de partenaires de danse susceptibles de conclure un accord. À l’inverse, le contrat de Pettersson n’inclut pas une telle clause cette saison, bien qu’elle s’appliquera à partir de l’an prochain.
Les décisions d’Allvin dans les semaines à venir seront cruciales pour l’avenir des Canucks. Actuellement, l’équipe occupe la dernière place qualificative pour les séries éliminatoires dans l’Ouest avec une fiche de 18-12-8. Résoudre cette situation pourrait être déterminant pour maintenir leur position et préserver l’harmonie au sein du groupe.