On observe une tendance depuis l’ouverture du marché des joueurs autonomes dans la LNH, samedi: beaucoup de vétérans obtiennent des contrats de seulement un an.
Pourquoi? De un, certaines formations ne veulent pas courir de risques et veulent voir ce que le joueur a réellement dans le ventre avant de s’engager à plus long terme avec lui.
Aussi, le plafond salarial a augmenté de seulement un million en vue de 2023-2024. Les joueurs et/ou les équipes veulent attendre de voir quel sera le plafond en 2024-2025 et lors des saisons suivantes avant de sortir le gros chéquier.
Des exemples? Les Maple Leafs de Toronto ont embauché Tyler Bertuzzi, Max Domi et John Klingberg pour seulement un an.
Même chose pour Jason Zucker en Arizona, Matt Duchene à Dallas, Max Pacioretty à Washington, Shayne Gostisbehere, Daniel Sprong et Christian Fischer à Detroit, Connor Brown à Edmonton, Oliver Ekman-Larsson en Floride, Cam Talbot à Los Angeles, James van Riemsdyk et Kevin Shattenkirk à Boston, Jonathan Drouin au Colorado, Blake Wheeler à New York et plusieurs autres.
Moins de contrats de « fou »!
Nouvelle tendance? Simple exception en raison de la pandémie qui a ralenti la montée du plafond salarial? Les deux? On le saura au cours des prochaines saisons.
Mais, chose certaine, les équipes ont été moins folles au niveau des dépenses. À preuve, seulement 14 contrats de plus de 10 millions ont été octroyés, dont trois par Lou Lamoriello, le DG des Islanders. Scott Mayfield, Pierre Engvall et Semyon Varlamov ont profité de sa « générosité ».