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Maple Leafs : Pacioretty est un joueur changé

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Depuis ses débuts dans la Ligue nationale de hockey (LNH), Max Pacioretty s’est imposé comme l’un des plus prolifiques buteurs américains. Avec 332 réalisations en carrière, il occupe le 20e rang des chez les athlètes issus des États-Unis de l’histoire du circuit Bettman. Au-delà de son flair pour trouver le fond du filet, il a également su, par moments, se montrer habile fabricant de jeu.

En revanche, le jeu physique n’a jamais été son point fort et n’a jamais vraiment marqué son style. Cependant, à 35 ans, le franc-tireur a dû adapter son approche en rejoignant les Maple Leafs de Toronto, en grande partie à cause de l’influence de l’entraîneur-chef Craig Berube. Connu pour prôner un jeu physique, défensif et discipliné, avec une forte emphase sur l’esprit d’équipe et l’intensité, Berube n’a pas permis à Pacioretty de se cantonner au simple rôle de tireur d’élite. À son arrivée dans la Ville Reine, Patch a donc été amené à transformer son jeu.

Un peu plus d’un mois après le début de la saison, l’ancien capitaine des Canadiens de Montréal affiche une nette évolution dans son style de jeu. Il se classe actuellement au deuxième rang des Leafs pour les mises en échec, avec 32, soit une de moins que le meneur, Matthew Knies, qui a disputé trois matchs de plus. S’il n’est pas en tête pour le total de plaquages, il l’est toutefois en termes de moyenne par affrontement (3,2). En 16 saisons précédant celle de 2024-2025, il n’avait jamais enregistré une telle moyenne, son meilleur total étant de 119 mises en échec en 66 duels.

En plus de cet apport physique, le numéro 67 parvient à noircir la feuille de pointage avec régularité. En dix matchs, il a accumulé six points, dont deux buts. Sa complicité avec William Nylander et John Tavares s’est révélée précieuse depuis le début de la campagne.

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