Jeudi soir, les Predators de Nashville jouaient un deuxième match en 24 heures. Après les Leafs de Toronto le mercredi, c’était au tour des Canadiens de Montréal 24 heures plus tard. Une joute où ils se sont fait blanchir 3-0 par Samuel Montembeault et le bleu-blanc-rouge.
Ça ne tourne pas rond pour la formation basée dans la ville où le country est roi. Sur papier, il présente certes l’un des meilleurs alignements du circuit, mais, sur la glace, les résultats positifs tardent à se pointer. Le club présente une piètre fiche de 7-14-6 (20 points), plaçant les Preds au 15e rang de la Conférence de l’Ouest et au 31e rang du circuit Bettman. C’est ATROCE!
Pendant ce parcours peu étoffé, Andrew Brunette est toujours bien en selle. Pourtant, le directeur général de l’organisation, Barry Trotz, pourrait facilement aller le remplacer de façon intérimaire, le temps de dénicher l’homme qui pourrait potentiellement prendre le poste de Brunette.
D’ailleurs, Brunette n’a peut-être plus autant la cote dans le vestiaire, lui qui jongle peut-être un peu trop avec ses combinaisons afin de créer une chimie au sein de son groupe débordant de talent. Jonathan Marchessault ne mâche pas ses mots à ce sujet, pointant son entraîneur sans aucun filtre.
Voici les dires du Québécois, comme l’a rapporté Jean-François Chaumont du site de la LNH:
«Je change de partenaires au sein de mon trio souvent depuis le début de la saison. Je pense que j’ai joué avec un peu tout le monde. Je ne prends pas mon envol. L’adaptation n’est pas un peu difficile, elle est difficile. Mais ça fait partie du hockey. Je dois prendre mes responsabilités pour m’en sortir. Je sais que je suis capable. C’est plus de savoir quand j’y arriverai. J’espère que ça arrivera le plus rapidement possible.»
Voilà! Le message de Marchessault est très limpide et cette pensée est fort probablement «généralisée» dans le vestiaire des Predators de Nashville. Trotz devra passer à l’action rapidement afin de changer la donne.