Jonathan Marchessault (The Athletic)

Marchessault: l’éclosion à 26 ans, la coupe à 32?

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Match 3 de la finale de la Coupe Stanley ce soir, 20h, à Sunrise. Jonathan Marchessault tentera de marquer un 13e but à ses 13 derniers matchs.

Prenez le temps de relire la dernière phrase. C’est fou, quand on y pense. C’est encore plus fou quand on connaît le parcours de Marchessault. Rembobinons la cassette.

Marchessault a connu quatre belles saisons avec les Remparts de Québec, récoltant notamment 95 points (40-55) en 68 matchs à son dernier tour de piste, en 2010-2011.

Malgré tout, il n’a jamais été repêché par un club de la LNH et il a dû se contenter d’un contrat de la Ligue américaine en 2010-2011, avec le Whale du Connecticut (connu aujourd’hui sous le nom du Wolf Pack de Hartford).

Sa saison de 64 points (24-40) en 76 matchs avec le Whale a attiré l’attention du directeur général des Blue Jackets de Columbus, Scott Howson, qui lui a consenti un contrat de trois ans à deux volets.

Après les Blue Jackets, le Lightning…

Marchessault n’a toutefois jamais eu de réelle chance de se faire valoir avec les Blue Jackets et après avoir disputé seulement deux matchs dans la LNH, il a été échangé au Lightning de Tampa Bay, le 5 mars 2014.

En 2014-2015, Marchessault n’a également joué que deux matchs dans la LNH, avant de finalement y faire sa place, en 2015-2016, le temps de 45 rencontres (18 points).

Le Lightning ne lui a toutefois pas offert de contrat et il a opté pour l’autre équipe de la Floride, les Panthers, comme joueur autonome. À 26 ans, il a finalement obtenu son premier contrat uniquement valide pour la LNH, soit deux ans et 1,5 M$.

C’est vraiment avec les Panthers que Marchessault a explosé, avec 30 buts et 21 passes en 2016-2017. La Floride ne l’a toutefois pas protégé au repêchage d’expansion et pour s’assurer que Vegas ne choisisse pas un de leurs piliers offensifs, les Panthers ont échangé Reilly Smith aux Golden Knights pour s’assurer qu’ils sélectionnent le Québécois.

The rest is history. Depuis son arrivée au Nevada, Marchessault a signé une prolongation de contrat de 6 ans et 30 M$ et a notamment connu des saisons de 22, 25, 28 et 30 buts, ainsi que de 57, 59 et 66 points.

Il est rendu, indiscutablement, un attaquant très important des Golden Knights, qui répond présent lors des moments importants, comme le démontrent ses trois buts gagnants lors des présentes séries.

Un autre gros contrat?

Marchessault, qui pourrait jouer dans le Top 6 de n’importe quelle équipe de la LNH, en sera à sa dernière année de contrat en 2023-2024.

Il espère l’amorcer avec une bague de la coupe Stanley au doigt et, pourquoi pas, le trophée Conn-Smythe bien placé sur le manteau de sa cheminée.

À l’été 2024, à 33 ans, il aura la chance de signer un autre gros contrat pour, possiblement, trois ou quatre ans. En 2015, alors qu’il était encore un régulier dans la Ligue américaine, pas certain qu’il pensait possible terminer sa carrière avec plus de 40 millions en gains.

C’est pourtant ce vers quoi Conny Marchessault se dirige. Bel exemple de détermination.

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