Martin St-Louis est reconnu comme l’un des grands leaders à avoir enfilé un maillot de la Ligue nationale de hockey (LNH), un bagage qu’il a trainé avec lui à Montréal. Les amateurs et les journalistes sont toujours aussi emballés de l’observer, avec le bouchon de sa bouteille d’eau entre les doigts, lors de ses points de presse. Chaque fois, on capte des phrases, des mots ou des expressions dignes d’un grand leader.
Celles et ceux qui visionnent la série The Rebuild ont certes été hypnotisés lors d’un dialogue où St-Louis indique la raison pour laquelle il ne parle pas toujours à ses troupiers à la suite d’un revers. Son discours déborde de logique et démontre les grandes valeurs humaines de cet homme singulier.
«J’essaie de trouver le bon moment pour être rationnel avec eux (les joueurs du Canadien). Parfois, après un match, tu n’es pas rationnel. Quand on perd, je préfère parler à mon équipe le lendemain, quand j’ai eu la chance de faire le point. Quand on est émotif, on regrette généralement ce qu’on dit. Je préfère prendre mon temps et quand je parle du jeu, je suis sûr que je ne regretterai pas ce que je dis. Ce sera plus vrai.»
À travers cette allocution, il livre un message à tous les parents, les coachs, les professeurs, les patrons, les humains et j’en passe. Livrer son opinion lorsqu’on est en émotion, ce n’est jamais bon et ça peut causer du ravage et/ou des choses qu’on ne voulait pas réellement déclarer.
Avec cet entraîneur-chef qui, après plus de deux ans derrière le banc, possède toujours la totalité du vestiaire derrière lui, on peut espérer un pas de géant en 2024-25. St-Louis possède plus de cartes dans son jeu, ce qui permettra fort probablement à cette équipe de se retrouver dans ce fameux mix.