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Martin St-Louis se doit de briser sa hiérarchie

D’entrée de jeu, je n’ai pas peur de le répéter à outrance, je demeure un très grand admirateur de Martin St-Louis, autant la version joueur que la version coach. Par contre, lorsqu’il commet une erreur évidente, je ne crains pas de la pointer. Ç’a été le cas lundi dernier, alors qu’il a opté pour Patrik Laine en fusillade au lieu d’Ivan Demidov, le meilleur joueur du groupe contre les Blackhawks de Chicago.

Je comprends que St-Louis ne veut pas froisser certains de ses soldats, mais, en toute logique, aucun cerbère de la LNH ne connaît les mouvements de Demidov. En plus, le jeune connaissait une excellente première joute au sein de la Ligue nationale de hockey (LNH) avec une cueillette d’un but et une mention d’aide dès le premier tiers. J’aime beaucoup Laine, mais le grand gaillard est facilement «froissable»…

Avec une potentielle participation aux séries éliminatoires de 2025, St-Louis se doit de «coacher» et gérer son banc avec plus de rigueur. Par exemple, il y a un moment où il devra placer Ivan Demidov avec Nick Suzuki et Cole Caufield, pour descendre Juraj Slafkovsky sur la deuxième unité, comme l’a souligné Pierre McGuire lors du Sick Podcast de Tony Marinaro.

«Je pense qu’à terme, on verra Demidov remplacer Slafkovsky sur cette ligne!» – McGuire

J’adore la question, justement, que se sont posée Marinaro et ses acolytes: combien de temps Martin St-Louis devrait-il respecter la «hiérarchie» avant d’accorder plus de temps de glace à Ivan Demidov?

Je le répète une énième fois, Martin St-Louis devra casser cette fameuse hiérarchie s’il désire réussir à gagner pendant cette valse printanière 2025. Si les choses ne se déroulent pas comme prévu, il devra rapidement ajuster son banc et donner davantage de glace aux meilleurs éléments du moment.

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