Mike Matheson a reçu une énorme mission lors du duel face au Wild du Minnesota, jeudi soir, soit celui d’étouffer l’un des meilleurs joueurs de la planète, Kirill Kaprizov. Même si Matheson a envoyé Kaprizov au tapis afin de livrer un message clair, ça n’a pas empêché le Wild de blanchir les Canadiens de Montréal 3-0… et ça n’a pas empêché le numéro 8 de commettre quelques petites bévues.
Lors de cette joute, l’équipe de Martin St-Louis a commis pas moins de dix revirements, dont trois par Arber Xhekaj. Ajoutons à cela que l’attaque massive ne s’est pas imposée et que peu de tirs (19) ont été dirigés vers le cerbère numéro un du Wild, Filip Gustavsson. Disons que Gustavsson n’a pas été trop incommodé lors de cette rencontre…
Cela dit, revenons à Matheson, qui n’a peut-être pas été très tendre envers son propre club, lançant tout bonnement que les bonnes équipes trouvaient une façon de gagner lors d’une joute serrée.
«C’est ça qui fait la différence avec les équipes de haut de classement. Elles trouvent une façon de gagner même quand c’est vraiment serré et qu’il n’y a pas beaucoup d’opportunités.» – Matheson
Le bleu-blanc-rouge ne trouve pas une façon de gagner, mais il est toutefois en mesure de trouver une façon de s’incliner en raison d’une tonne d’erreurs en provenance d’un manque de confiance et d’un manque de hargne.
Le CH, à l’inverse, est une équipe de bas de classement et, malheureusement, avec ce que l’on observe depuis l’ouverture du calendrier, ce club ne possède pas les outils, actuellement, pour réussir à sortir avec les deux points lors d’une rencontre contre une formation comme le Wild.
Actuellement, le club présente une fiche de 5-10-2, lui qui n’a réussi qu’à gagner à trois reprises lors des dix derniers matchs…
