Lou Lamoriello œuvre pour une franchise de la LNH depuis 1987 et depuis cet instant, il a instauré des règles très précises lorsqu’un joueur rejoint l’équipe pour laquelle il occupe le rôle de directeur général.
Les deux qui retiennent principalement l’attention sont les cheveux courts, bien taillés et une barbe fraîchement rasée, comme l’a gentiment exécuté Patrick Roy lorsqu’on lui a octroyé les rênes du club.
Anthony Duclair, qui a paraphé un accord avec les Islanders lors de la période estivale actuelle, a également dû couper ses dreads avant de se diriger vers New York.
D’ailleurs, lorsqu’il a publié une photo de ses mèches de cheveux sur les réseaux sociaux, plusieurs ont été incisifs envers les règles «dinosaures» de Lou.
Si certains amateurs de hockey critiquent froidement les mesures de Lou, ce n’est aucunement le cas de Matt Martin, qui a joué plus de la moitié de sa carrière sous la gouverne de Lamoriello.
«Tu connais sa politique avant de signer. Ce n’est pas un secret. J’avais les cheveux longs. J’ai signé à Toronto. Je savais que je devais me couper les cheveux!», tel que traduit par TVA Sports.
Pour Martin, c’est une culture, une façon de se comporter comme des gagnants et se situer au même niveau. Le vétéran de 35 ans, toujours sans contrat en poche au moment de rédiger ce billet, a vanté la loyauté de l’homme de 81 ans.
«Ce qu’il faut savoir à propos de Lou, c’est qu’il est un gars très loyal. Il fera n’importe quoi pour toi, comme personne et comme joueur. Il n’est pas quelqu’un qui cherche l’attention non plus!» – Martin.
Martin est conscient que les règles de Lamoriello sont en place pour les bonnes raisons et non pour montrer qu’il est en contrôle.
«Ça fait longtemps que je suis avec Lou. Il s’attend à ce que les choses soient faites d’une certaine façon. […] Si vous allez à son bureau que vous lui demandez pourquoi, il a une raison d’y croire. Ce n’est pas seulement pour montrer qu’il est en contrôle.» – Martin
Peu importe, personnellement, je ne signerais pas avec une formation qui compte sur Lou Lamoriello comme directeur général parce que je tiens trop à ma barbe rousse pour ça!