Les trois combats en neuf secondes, samedi dernier, ont fait le tour de la planète, évidemment. Parmi ces trois bagarres, Matthew Tkachuk s’est jeté sur Brandon Hagel, un joueur de caractère, certes, mais qui n’est pas reconnu pour valser ainsi. L’ainé des frangins a pris la peine d’opter pour un adversaire qui lui plaisait afin de donner le ton à ce duel Canada contre États-Unis.
Cependant, dans le passé, le numéro 19 a démontré qu’il pouvait allumer des feux sans pouvoir les éteindre par la suite. Ç’a été le cas avec un certain Zack Kassian à l’époque où Matthew enfilait l’uniforme des Flames de Calgary. À ce moment, Tkachuk s’est ramassé en tortue sur la surface glacée afin de décliner fermement l’offre de Kassian, un ancien matamore somme toute féroce.
Matthew Tkachuk : pas toujours aussi courageux ! pic.twitter.com/ddzaH4FWLJ
— L'Antichambre (@Antichambre) February 19, 2025
Comme Benoît Brunet l’a sagement indiqué, Matthew Tkachuk est bon pour allumer des feux, mais il n’est pas (toujours) en mesure de les éteindre. À cette époque, on doit souligner que l’Américain jouait avec beaucoup moins de maturité qu’aujourd’hui. Depuis qu’il a rejoint les Panthers de la Floride, sous la gouverne de Paul Maurice, il est parvenu à adopter un style de jeu moins émotif.
Cela dit, au sujet de cette lutte, Hagel a déposé un message subtil à son adversaire: lui, il ne s’est pas chamaillé pour les caméras, mais bien pour le logo devant son maillot.
«Ce que j’ai fait samedi, je l’ai fait pour le drapeau, pas pour les caméras!» – Hagel
« Ce que j’ai fait samedi, je l’ai fait pour le drapeau, pas pour les caméras. »
— RDS (@RDSca) February 18, 2025
– Brandon Hagel🇨🇦 pic.twitter.com/sVxTpLi6fL
Cette déclaration demeure brève et concise, mais le message n’est pas passé inaperçu. Hagel était conscient que les Américains commettaient des gestes prémédités afin d’ouvrir les hostilités et ébranler le Canada, ce qui a fonctionné à ce moment précis. Mais cette séquence pourrait se tourner contre eux jeudi, en raison de l’état physique de plusieurs joueurs. Le style axé sur le côté physique demeure l’identité des États-Unis, mais celle-ci risque de ne pas faire effet jeudi, en raison de l’état des soldats.
Avouons-le, le Canada est en meilleure posture que samedi dernier, n’est-ce pas?