Le Kraken de Seattle connaît un début de saison en dents de scie. Après sept matchs, la formation de l’État de Washington présente une fiche de 4-3-0 et occupe présentement le cinquième rang de la section Pacifique.
Les déboires de l’équipe peuvent s’expliquer en partie par les contre-performances de certains joueurs clés depuis l’entame de la campagne. Des éléments comme Shane Wright, Eeli Tolvanen et Matty Beniers peinent à trouver leur rythme. Beniers, sur qui de grandes attentes reposaient cette année, n’a inscrit qu’un seul point en sept rencontres, ce qui correspond au deuxième plus faible total du club dirigé par Dan Bylsma. Il convient de rappeler que le centre de 21 ans a signé un lucratif contrat de sept ans cet été, lui rapportant 7,142 M$ annuellement, faisant de lui le deuxième athlète le mieux payé du Kraken après Vince Dunn (7,35 M$).
Toutefois, ce n’est pas la première saison où il éprouve des difficultés sur le plan offensif. En fait, en trois campagnes complètes chez les professionnels, la production du deuxième choix au total lors du repêchage de 2021 a chuté chaque année. En 2022-2023, il avait conclu la saison avec 57 points, puis 37 l’année suivante, et cette saison, comme mentionné précédemment, il n’a qu’un seul point à son actif.
Il est normal que de jeunes joueurs traversent des périodes creuses, mais, dans son cas, la situation est quelque peu préoccupante. En tant que premier centre de l’équipe, il bénéficie d’un temps de glace important, tant sur l’avantage numérique qu’à cinq contre cinq et n’arrive quand même pas à inscrire son nom sur la feuille de pointage.
Il est encore tôt pour tirer des conclusions hâtives concernant le produit de l’Université du Michigan. Avec seulement sept matchs disputés jusqu’à présent, rien n’indique qu’il ne parviendra pas à retrouver sa touche offensive dans les prochaines semaines.