Capture d’écran

Montembeault: le Canada, puis le poste de #1 à Montréal?

PARTAGER

BROSSARD – La saison de Samuel Montembeault n’est pas terminée, contrairement à celle de ses coéquipiers.

« Oui, c’est confirmé, je vais représenter le Canada, a dit Montembeault tout sourire ce matin. Ça va être le fun. Ça va être une belle expérience. C’est la première fois que je vais avoir la chance de jouer pour Équipe Canada. J’avais participé au Championnat mondial junior [en 2016], mais j’étais le troisième gardien, donc je n’avais pas eu la chance de jouer. »

Steve Turcotte, du Nouvelliste de Trois-Rivières, a été le premier à parler de la sélection de Montembeault par Équipe Canada. Le Championnat du monde débutera le 12 mai à Tampere, en Finlande, et à Riga, en Lettonie.

Nick Suzuki, lui, a confirmé qu’il n’irait pas jouer pour l’équipe canadienne, afin de se reposer. Il a été, après tout, le seul joueur à disputer les 82 matchs du Canadien.

Un rare Canadien en santé

Contrairement à bon nombre de ses coéquipiers, Montembeault se dit top shape et prêt à se frotter aux autres nations.

« Quand Kent [Hughes] m’a appelé pour me demander si j’étais intéressé, c’est l’une des premières questions qu’il m’a demandées: si j’étais en santé, raconte-t-il en riant. C’est sûr que ça va être le fun. Jouer au hockey tout le mois de mai, ça va être une belle expérience. »

Montembeault, 26 ans, vient de connaître la meilleure saison de sa carrière avec 16 victoires en 39 départs (3,42 et ,901).

Des chiffres ordinaires, mais doit-on rappeler que Montembeault jouait pour le 28e club de la LNH et derrière une défense faisant confiance à plusieurs recrues?

« J’ai travaillé fort toute la saison et j’ai bien travaillé avec Éric [Raymond, l’entraîneur des gardiens], analyse Monty. On a une belle relation. J’ai vraiment bien progressé. J’ai parlé beaucoup de constance et c’est quelque chose que j’ai fait beaucoup mieux cette année. »

Le cap des 50 matchs?

Après avoir amorcé 30 matchs la saison dernière et 39 cette saison, Montembeault se croit-il capable de faire encore mieux? D’atteindre, par exemple, le cap des 50 rencontres synonyme de vrai numéro un?

« Je pense que oui, répond-il sans hésiter. Je l’ai déjà fait junior, 50 rencontres, mais c’est sûr qu’au niveau professionnel, c’est plus demandant. On joue tellement souvent. Mais j’en parlais tantôt avec l’entraîneur des gardiens, Éric: ça va être un été important pour moi. Je dois m’améliorer physiquement et mentalement, comme ça si l’an prochain j’ai une charge de travail plus élevée, je vais être prêt. »

Choix de troisième tour des Panthers en 2015, Montembeault est donc parvenu à s’établir dans la LNH que six ans plus tard, après avoir manqué de constance dans l’organisation des Panthers.

Quelle est la plus grande différence entre le Montembeault d’aujourd’hui et celui qui a été réclamé par le Canadien au ballotage, le 2 octobre 2021?

« Maintenant, de la façon dont j’aborde les matchs, j’ai plus de confiance. Au début, tu arrives dans la ligue et c’est impressionnant. Tu affrontes des joueurs que tu regardais à la télé, les gros buildings, les grosses foules. Là, je suis plus confiant. Ma préparation est très bonne avant les matchs… »

Montembeault semble être assuré d’être l’un des deux gardiens de but du Canadien la saison prochaine. Reste maintenant à savoir qui sera l’autre.

Jake Allen? Cayden Primeau? Un autre? À suivre cet été.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

AUTRES

NOUVELLES