Jeremy Swayman n’a toujours pas paraphé un nouveau pacte avec les Bruins de Boston et ça peut se comprendre puisque, selon les informations qui tournent, il exigerait un salaire de 10 millions de dollars annuellement. C’est monstrueux comme demandes, mais pour le clan Swayman, tout semble logique.
Rappelons une situation non négligeable concernant l’état d’esprit de Swayman face aux négociations: il est passé par l’arbitrage l’été dernier, donc il a certes été échaudé par la direction des Oursons. Toutefois, du même coup, il a assurément appris à travers ce type de négociations préhistoriques, où une organisation détruit son joueur pour que l’arbitre en place lui octroie le moins d’argent possible.
C’est d’ailleurs ce qu’a indiqué Swayman concernant cette expérience de se retrouver devant un arbitre et l’armée de la direction des Bruins, incluant Don Sweeney et Cam Neely. Le cerbère numéro un sait désormais de quelle façon son état d’esprit doit être tourné:
«La réponse que je vais vous donner cette année, c’est que je me suis formé et que je comprends l’aspect commercial de la chose. Cela m’a donné un tout nouvel état d’esprit pour comprendre le monde des affaires et comment y réagir. Je comprends que le plafond est en train d’augmenter, et où il se situera dans quelques années. Je comprends mes points de comparaison et comment je ne peux pas ruiner le marché des gardiens de but pour d’autres gars qui seront à ma place plus tard.»
Peu importe combien de millions décrochera Swayman, le clan du cerbère, le gardien lui-même et Jim Montgomery demeurent persuadés qu’une conclusion se produira avant l’ouverture du camp d’entraînement en septembre (d’ici quelques jours).
Rappelons que Swayman, qui a été sélectionné par les Bruins de Boston lors du quatrième tour en 2017, a été impérial en 2023-24, lui qui a conservé un pourcentage d’efficacité de 91,6% en 44 sorties.
