Au début de la saison morte, Nick Robertson avait informé les Maple Leafs de Toronto de son souhait de quitter l’organisation afin d’obtenir une meilleure opportunité d’évoluer dans la Ligue nationale de hockey (LNH). La formation torontoise s’était montrée réticente à l’idée d’accéder à la requête du joueur et avait tenté à plusieurs reprises de trouver un terrain d’entente avec son jeune ailier gauche. Ce n’est que le 11 septembre qu’un accord fut finalement conclu entre les deux parties.
Le manque d’ailier gauche au sein de l’équipe a conduit les Leafs à ne pas pouvoir se permettre de le laisser partir, les obligeant ainsi à répondre à sa demande initiale : obtenir une meilleure chance dans le circuit Bettman. Une promesse que Craig Berube lui a faite. Robertson a donc accepté une offre d’un an avec un salaire à la clé de 875 000 $.
Cela dit, depuis ce moment, le natif de Pasadena est tout feu tout flamme et connaît un excellent calendrier préparatoire. Il démontre pourquoi il désirait bénéficier d’une occasion de se faire valoir.
Au cours de ses quatre sorties, il a inscrit son nom à cinq reprises dans la colonne des buts sur la feuille de pointage. En fait, il est l’auteur des cinq dernières réalisations de son équipe.
L’Américain s’est montré très performant, tant à 5 contre 5 que sur l’attaque massive. Selon toute vraisemblance, il devrait commencer la saison avec la bande à Auston Matthews.
S’il maintient ses prestations, avec un pacte à moins d’un million de dollars, il deviendrait véritablement une aubaine pour Toronto… jusqu’à sa prochaine négociation de contrat.
En plus de Robertson, un autre ailier gauche connaît de bons moments dans la métropole ontarienne. Max Pacioretty, l’ancien capitaine des Canadiens de Montréal, est en train de se magasiner une vraie entente avec l’organisation de Brad Treliving. En trois rencontres, il a cumulé cinq points, dont deux buts. Comme quoi les lacunes du côté gauche de l’attaque semblent avoir été résolues.