Nous entendons partout que notre hockey est brisé. Si je vous disais que notre hockey n’est pas brisé, nous n’avons peut-être pas la bonne méthode pour que ce merveilleux sport continue d’enseigner la discipline, l’esprit d’équipe, la résilience à nos jeunes joueurs et joueuses de hockey?
Comme disait le grand Wayne Gretzky: le hockey, c’est 90% mental et 10% physique. Voilà une équation intéressante.
Présentement, les efforts sont tous concentrés dans la 10% physique. Les pratiques de plus en plus longues pour les joueurs, les séances hors glace, les camps de perfectionnement de patin, les équipes qui engagent les meilleurs entraîneurs d’habiletés pour une performance optimale tout au long de la saison.
Depuis longtemps, le 10% physique est pris au sérieux. Encore plus quand on tombe dans les niveaux élites, les trois lettres, la LHJMQ, les ligues américaines, les ligues européennes et la LNH.
Même durant les matchs importants, comme les séries éliminatoires, un soigneur est derrière le banc pour s’occuper des 10% : il veut être certain qu’ils sont utilisés à 100% afin que chaque joueur soit prêt physiquement à revenir sur la glace le plus rapidement possible.
Qui s’occupe du 90%? Les entraîneurs me direz-vous? Effectivement, ils s’occupent des joueurs, des plans de match à exécuter tout au long de la partie, des corrections de petites erreurs pour les joueurs quand ils reviennent au banc. Ils s’assurent de comprendre les décisions arbitrales, etc., etc. Je dirais que les coachs s’occupent d’un 10% du 90%. Ils sont dans l’action, dans l’émotion, ils doivent rester FOCUS sur le match, et ce, malgré les situations émotionnelles ou psychologiques qui peuvent survenir.
Maintenant, il reste 80%, les joueurs entre eux peuvent se motiver, se parler, s’encourager, je dirais ici qu’on a un 5%.
Si mon calcul est bon, il reste donc 75% qui n’est pas utilisé à son plein potentiel pour que l’équipe soit au top de sa performance physique et MENTALE.
C’est pourquoi je crois sincèrement que notre hockey est brisé, et, tant que nous ne prenons pas conscience de cette équation mathématique, nous n’arriverons jamais à un 100%.
C’est pourquoi j’ai fondé POWERPLAY mental, pour qu’un parent, un coach ou un joueur essaie d’aller dans la partie qui manque (mentale), pour avoir un 100%, dans les deux sphères (10% physique et 90% mentale).
Imaginez, un coach PSYCHOLOGIQUE derrière un banc d’une équipe de hockey, pour gérer les émotions fortes qui font perdre le focus aux joueurs et aux entraîneurs. Pour gérer des réflexes comportementaux, il faut les travailler autrement que de simplement nommer que ce comportement n’est pas le bon à adopter dans cette situation. Pour motiver l’équipe, pour assister les entraîneurs entre les périodes plus difficiles où les mots sont introuvables et que la colère sort, mais que l’on demande ensuite aux joueurs d’être concentrés et disciplinés.
Pour donner du soutien, de l’écoute aux joueurs qui arrivent et partent de l’organisation, pour consoler, pour accueillir les événements émotifs que les joueurs peuvent vivre et subir tout au long de leur parcours. Pour assurer une synergie d’équipe, pour que les joueurs comprennent que, même si l’on parle de nos émotions, et de comment on se sent, c’est CORRECT et NÉCESSAIRE. Ce n’est pas pleurer sur son sort ou jouer la victime. C’est de comprendre nos points à travailler et mettre autant d’efforts que pour améliorer notre défensive.
Je suis certaine qu’un jour, lorsque vous allez réfléchir au calcul que je vous propose, je vais avoir la chance d’être en arrière du banc, pour les HUMAINS, comme vous et moi derrière leur casque, bleu, blanc ou rouge. Parce que chaque humain vit des émotions, des moments faciles, des moments plus difficiles. Parce que les blessures les plus douloureuses, parfois, ne sont pas physiques.
Présentement, le hockey est composé de 90% TECHNIQUE et de 10% MENTAL.
D’après moi, Gretzty a réussi pour cette raison, pas seulement pour ça, mais il a compris que le mental, est l’un des atouts le plus utile et le moins utilisé chez le joueur, car, ce n’est pas sur cette facette que l’on focus, comme partisans, quand nous regardons un match de hockey.
Pour réparer notre hockey, il suffit de consacrer autant de temps et d’énergie sur la portion mentale que physique. Lorsque l’énergie sera mise à égalité dans ces deux aspects, vous verrez votre joueur ou votre joueuse retrouver confiance, oser prendre des risques sur la glace sans craindre de commettre des erreurs. Vous verrez votre joueur ou joueuse qui perd sa motivation se fixer des objectifs clairs, s’investir pleinement dans sa réadaptation après une blessure pour ensuite revenir encore plus fort. Vous verrez aussi les entraîneurs adopter de nouvelles attitudes sur le banc, communiquer plus clairement et positivement.
Finalement, vous comprendrez que mon rôle de coach psychologique est bénéfique et, surtout, essentiel.