Les bagarres au hockey, ça fait jaser. Beaucoup militent pour que cette partie du jeu disparaisse et d’autres persistent à dire que le sport ne serait pas du tout le même sans elles. Lorsque Sacha Boisvert a discuté avec les différentes formations de la LNH au camp d’évaluation à Buffalo, on lui a fréquemment demandé de parler des six combats auxquels il a participé dans USHL en 2023-2024.
L’espoir Sacha Boisvert a jeté les gants à six reprises la saison dernière… et les équipes de la LNH ont aimé: https://t.co/Xihi89my6K
— TVA Sports (@TVASports) June 8, 2024
La redondance de cette question prouve vraisemblablement que les équipes, elles, apprécient les joueurs qui peuvent se battre et le jeune homme en est tout à fait conscient.
«Les batailles, ça revient souvent dans mes entrevues. Les équipes aiment ça, ça revient souvent.» – Sacha Boisvert
Le talentueux attaquant n’est pas considéré comme un bagarreur loin de là, mais il peut se défendre ou venger un coéquipier si besoin est. Il compare davantage son jeu à celui du capitaine des Kings de Los Angeles : un hockeyeur capable de jouer sur 200 pieds et qui peut être la bougie d’allumage offensivement.
Lors de sa deuxième saison avec les Lumberjacks de Muskegon, le Trifluvien a inscrit 68 points, dont 36 buts en 61 matchs.
L’athlète de six pieds deux pouces a grandi autour du milieu de la boxe, ce qui peut expliquer en partie son « intérêt » pour les combats. Boisvert a même mentionné que son côté compétitif lui vient de ce sport.
« Je connais beaucoup de joueurs qui ont grandi avec des pères qui ont joué dans la LNH. De mon côté, mon père était entraîneur de boxe et j’ai donc grandi à son club de boxe, je voyais du monde faire du sparring. La boxe est vraiment un sport compétitif, tu es dans le gym et c’est toi contre ton adversaire. C’est celui qui veut le plus qui va gagner. Il n’y a pas de sport plus compétitif que ça et ça m’a aidé à développer cet aspect compétitif que j’ai au hockey. » – Sacha Boisvert
La pratique de plusieurs sports à un jeune âge peut contribuer à l’évolution des athlètes et c’est ce qui s’est produit pour le centre de 18 ans.
« Faire de la boxe, ç’a beaucoup aidé ma coordination, mes épaules, mon jeu de pieds » – Sacha Boisvert