© Ron Chenoy-USA TODAY Sports

Ovechkin et Dale Hunter ne faisaient pas la paire

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Certaines personnalités s’harmonisent bien, tandis que d’autres ont plus de mal à s’entendre. Au hockey, même des vedettes ont parfois rencontré des difficultés à performer sous la gouverne d’entraîneurs, souvent à cause de différences philosophiques ou de styles de jeu incompatibles.

En 19 campagnes dans la LNH, Alex Ovechkin n’a pas eu fréquemment des coachs qui ne structuraient pas leur plan de match autour de lui. Dale Hunter, reconnu pour ses tactiques défensives, fait partie des rares avec qui le célèbre numéro 8 n’a pas eu une bonne entente.

Dans une entrevue accordée à une chaîne YouTube russe, il a évoqué la saison 2011-2012 où l’entraîneur ontarien a succédé à Bruce Boudreau à la tête des Caps.

« Il y a un entraîneur qui m’a cloué au banc. […] Si on menait 1-0 en première période, je restais assis. Le pointage était de 1-1? Va jouer. C’était Dale Hunter. » – Alex Ovechkin

La manière dont Dale Hunter utilisait Ovi n’était pas compatible avec le style de jeu de ce dernier. Certes, il l’envoyait dans la mêlée pour marquer des buts, mais seulement lorsque son équipe tirait de l’arrière, ajoutant ainsi une pression supplémentaire sur le Russe.

« C’est un entraîneur purement pour les défenseurs. Dès qu’on perdait, il envoyait Alexander Semin, Nicklas Backstrom et moi sur la patinoire. On essayait de créer quelque chose. Mais dès qu’on détenait l’avance, Semin et moi, on restait cloués au banc et on se disait :  » Bon, regardons du hockey.  » Il s’en foutait. Il avait sa propre philosophie. Si ç’avait été justifié, j’aurais compris. Mais Backstrom, Semin et moi, on était dominants. » – Alex Ovechkin

On peut dire que durant son bref passage comme entraîneur à Washington, Dale Hunter n’a pas fait que des heureux. Il est resté fidèle à son idéologie défensive malgré la présence de l’un des meilleurs francs-tireurs de l’histoire de la LNH.

Ovi a rarement eu des saisons en dessous d’un point par match parmi ses 19 années de carrière, mais 2011-2012 est l’une de celles où il n’a pas atteint ce seuil.

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