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P.K. Subban a marqué ma génération

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Le Canadien rendra hommage à P.K. Subban demain, au Centre Bell, à l’occasion de la visite de l’une de ses anciennes équipes, les Predators de Nashville.

Subban n’a jamais fait l’unanimité à Montréal, autant dans le vestiaire, auprès de ses coéquipiers, que sur la glace, auprès des fans.

Plusieurs de ses coéquipiers lui ont reproché, off record ou plus ouvertement, d’être trop exubérant, trop excité, de prendre trop de place.

Plusieurs fans lui ont reproché de jouer trop « comme une poule pas de tête », de prendre des mauvaises décisions avec la rondelle, de trop souvent tenter la grosse mise en échec ou le gros tir frappé au lieu du jeu simple.

Tout cela est sujet à débat. Une question d’opinion et de perception.

Mais une chose qui fait l’unanimité concernant Subban, c’est que pour les gens de ma génération (j’ai 36 ans), il aura été le joueur le plus spectaculaire à avoir endossé le chandail du Canadien.

Certains vont dire Alex Kovalev. C’est proche, mais L’Artiste n’a joué que quatre saisons et des poussières à Montréal, comparativement à sept pour Subban.

Carey Price? Il a souvent été spectaculaire, mais jamais ça nous a pris autant aux tripes que Kovalev ou Subban. Normal, c’est un gardien.

Saku Koivu? Pas vraiment showman. Vincent Damphousse? Non plus.

Le premier depuis Lafleur

C’est plate à dire, mais après Guy Lafleur dans les années 70 et 80, il aura fallu attendre P.K. — repêché en 2007 — pour qu’un joueur du Canadien nous fasse bondir de notre siège et nous fasse pousser des oh! et des ah!

Kovalev et Subban: ça prouve à quel point on n’a pas été tant gâté en talents à Montréal depuis la dernière conquête de la coupe Stanley du club, il y a 30 ans!

Subban a été le joueur le plus spectaculaire du CH au cours de cette période et mérite, pour tout ce qu’il a fait sur la glace (trophée Norris) et hors-glace (Fondation de l’hôpital de Montréal pour enfants), que le Canadien l’honore demain.

Même si, encore une fois, cet honneur ne fait pas l’unanimité. C’est ça, P.K..

(Espérons, pour les partisans du CH, que quand nous referons cet exercice dans cinq ou dix ans, Nick Suzuki, Cole Caufield et/ou Juraj Slafkovsky auront ajouté leur nom au débat.)

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