Le Rocket de Laval se distingue comme l’une des belles surprises au sein de l’organisation des Canadiens de Montréal cette saison. Le club-école de la Sainte-Flanelle présente une fiche impressionnante de 8-1-0 depuis le début de l’année, et la bande à Lucas Condotta est sur une série de sept victoires consécutives. Ces bonnes performances contrastent avec celles du grand club, qui peine à trouver ses repères, mais également avec le bilan médiocre de l’équipe lavalloise à la même période l’an dernier, qui était de 2-7-1.
Qu’est-ce qui pourrait justifier ce revirement de situation par rapport aux prestations de 2023-2024? Selon Stéphane Leroux, l’arrivée de Pascal Vincent, reconnu pour son talent à former les jeunes joueurs, explique ces récents succès. Il l’a souligné lors de l’épisode de l’Antichambre diffusé dimanche.
« Quand il travaillait pour les Jets de Winnipeg, au niveau du développement avec le Moose du Manitoba, il faisait un travail incroyable. Pour développer des joueurs, je pense qu’il était excellent. En ce moment, ce qui se passe à Laval est phénoménal. » – Stéphane Leroux
La manière dont il opère son équipe est véritablement extraordinaire. Son système de jeu permet à n’importe quel hockeyeur [ou presque] de l’alignement de sauter sur la glace, même lors de moments critiques. Comme le rappelle Leroux, jeunes et vétérans sont sollicités dans des situations décisives, et ils répondent présents. On se souvient d’ailleurs du superbe but gagnant en infériorité numérique inscrit par la recrue Owen Beck samedi contre les Bruins de Providence.
« Dans les cinq dernières minutes [des matchs serrés], on a continué à rouler les quatre trios, les six défenseurs. Il n’y avait pas de spécialiste présent pour tuer le temps. » – Stéphane Leroux
Même en dépit de blessures importantes, comme celles de Filip Mešár, Alex Barré-Boulet ou Jakub Dobeš, le Rocket parvient à remporter des joutes sans grande difficulté.
L’embauche de Vincent figure parmi les meilleures acquisitions des Glorieux cet été, sinon la meilleure.