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Patrik Laine: l’ADN d’une vraie vedette

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Patrik Laine était très enthousiasmé d’enfiler son maillot bleu-blanc-rouge pour la toute première fois lors d’un match régulier. Le numéro 92 l’a lui-même mentionné que: revêtir ce maillot est l’accomplissement d’un long parcours de réadaptation mentale et physique. Soulignons que le grand Finlandais, qui a certes charmé la direction de sa nation, n’avait pas joué une vraie joute depuis 355 jours. WOW!

Mardi soir, il a été acclamé en héros, un vrai. Il s’est amené avec beaucoup de nervosité et c’était palpable lors de sa première présence, mais on humait quelque chose de «spécial» lors de ses premières enjambées. La foule l’a appuyé sans relâche et celle-ci s’est permis un hommage foudroyant lorsqu’il a fait scintiller la lumière rouge afin d’ouvrir le pointage.

Selon ses propres dires, Laine ne méritait pas un tel hommage. Mais celui-ci devra saisir rapidement qu’il est désormais LA vedette de ce club bleu-blanc-rouge. J’ai beaucoup de respect pour Cole Caufield et Nick Suzuki, mais avec Patrik Laine, on est ailleurs. Lorsqu’il compose avec une pleine santé mentale et sans aucun «bobo» physique, il figure certes dans le cahier des vedettes du circuit.

C’est simple. Mardi soir, j’avais l’impression de revoir Alex Kovalev, qui, tel un magicien, savait soulever la foule avec ses prouesses et ses feintes magistrales. À chaque instant où Laine s’emparait du disque, la foule l’appuyait fermement et quelque chose de magique circulait dans l’air du Centre Bell. Le gars jouait son premier duel et sa présence a complètement maquillé le visage pâle du Tricolore.

Martin St-Louis a d’ailleurs été impressionné par ce qu’a amené son poulain vedette. Quelle énergie! Ce club attendait-il Patrik Laine afin de se mettre en marche? Je suis conscient que la Flanelle affrontait «juste» les Islanders de New York, mais la concentration et l’engagement figuraient au sommet… malgré un début de match un brin «sloppy».

«Je pense que c’est un match que ‘Patty’ attendait. Comme j’ai dit ce matin, tu sais ce qu’il est capable d’amener. Et puis, moi, j’ai été impressionné de ce qu’il a amené quand tu n’as pas joué en un an.» – St-Louis

La cerise sur la gâteau! Sans surprise, Laine a remporté l’étoile de cette soirée, et l’ovation a été retentissante pour ce jeune homme de 26 ans, timide et réservé. À ses yeux, répétons-le, il ne méritait pas une telle ovation, mais le public montréalais était totalement comblé par sa vedette… une vedette attendue depuis des lunes.

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