Patrik Laine ne peut pas patiner pour l’instant, mais cette facette ne l’a pas empêché de se retrouver avec ses coéquipiers du côté de Mont-Tremblant. D’ailleurs, lors de l’entraînement matinal du CH, il a été aperçu le long des rampes, avec Kent Hughes, à observer les siens lors d’une séance devant public.
À la suite de cet entraînement, à l’instar des autres membres des Canadiens de Montréal, il s’est présenté devant les lentilles et les micros afin de jaser de son genou et du coup de Cédric Paré, évidemment. Le Finlandais n’en veut d’ailleurs aucunement au Québécois puisque ça se déroule très vite dans le feu de l’action et qu’il s’est lui-même placé dans une position vulnérable.
Notons que Patrik Laine a, par lui-même, décidé de ne pas passer sous les bistouris… donc il souhaite renouer avec l’action dans quelques mois s’il n’y a pas trop de séquelles. Honnêtement, son dialogue est beaucoup moins positif que lors de l’annonce de son entorse au préalable. Le discours de Laine en inquiètera certes plusieurs puisque rien n’indique qu’il foulera la glace dans trois mois.
Le numéro 92 a confirmé avoir consulté plusieurs médecins afin de soutirer différents avis concernant l’état exact de son genou:
« J’ai vu plusieurs médecins… J’ai eu de bons avis. Au bout du compte, c’était à moi de faire ce que je voulais faire. L’équipe (des Canadiens) et tout le monde m’ont aidé à ce sujet. Au bout du compte, j’ai décidé de ne pas subir d’opération, de simplement faire de la réadaptation et de laisser le genou guérir… c’est mon genou après tout!»
L’ailier de 26 ans a ajouté ne toujours pas être en paix avec cette blessure, tout en indiquant bien se sentir lorsqu’il est avec son équipe et ses coéquipiers. Ce gars-là est vraiment confortable au sein de l’organisation de la Sainte-Flanelle.
«Évidemment, je préférerais être sur la glace, mais j’ai en quelque sorte évité le pire avec mon genou. Cela aurait pu être bien pire. Je ne suis pas encore heureux de cette blessure, mais c’est ce que c’est. J’essaie de rester positif, mais nous reviendrons, nous reviendrons…»
À partir de maintenant, prions les Dieux du hockey!