Credit: Marc DesRosiers-USA TODAY Sports

Paul Byron a pris Owen Beck sous son aile

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L’automne dernier, l’inquiétude planait un peu dans le cas d’Owen Beck, à la suite d’un camp d’entraînement plus difficile. Certains se demandaient si les attentes envers le jeune homme étaient trop élevées et s’il serait en mesure de poursuivre son développement sur le bon chemin.

Quelques mois plus tard, l’attaquant de 20 ans a dissipé plusieurs doutes. Il a monté son jeu d’un bon cran quand il a été échangé au Spirit de Saginaw et, en plus, il a soulevé la Coupe Memorial, où il a été nommé le MVP du tournoi.

Ce qui a aidé Beck durant la saison, c’est que le Canadien a décidé de le confier à Paul Byron, le nouveau venu dans le département du développement des joueurs.

Le jeune attaquant a donc émergé grâce aux bons conseils de l’ancien #41, nouvellement retraité de sa carrière de joueur dans la LNH.

Ce qui a aidé, également, c’est qu’Owen Beck était très réceptif et qu’il a appliqué les conseils prodigués par Byron.

«Il a pris beaucoup de mes vidéos, il en a regardé une tonne, en gardant ce qu’il aimait et avec d’autres, ce qu’il n’aimait pas pour ensuite faire l’analyse de ce qu’il voyait en me demandant ce que je voyais. Il m’a fait des suggestions qui m’ont permis de devenir plus professionnel, ce qui m’a permis d’élever mon jeu.» – Owen Beck

À moins d’un revirement de situation majeur, Beck va s’aligner avec le Rocket, à Laval, pour débuter la prochaine saison. Ce sera intéressant de voir, au fil des mois, comment il va s’acclimater au hockey chez les pros. Qui sait ensuite quel rôle il pourrait éventuellement avoir avec le Canadien, à moyen terme?

Aussi, chose importante à souligner, c’est l’apport de Byron dans tout ça. Une équipe de hockey est limitée par une masse salariale pour construire son alignement sur la patinoire. Mais concernant des employés pour aider au développement, le Canadien peut dépenser sans compter. Quand on voit le travail accompli par Byron, Kent Hughes et Jeff Gorton ont tout intérêt à continuer de mettre tous les moyens possibles dans l’encadrement de la relève, afin que le Bleu – Blanc – Rouge ne fasse pas du surplace éternellement dans le bas du classement.

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