© Kirby Lee-USA TODAY Sports

Pierre-Luc Dubois déteste les zones grises

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C’est accompagné d’un excellent café que je viens de conclure la lecture de l’excellent entretien entre Mathias Brunet (La Presse) et Pierre-Luc Dubois, des Capitals de Washington. Après avoir dialogué avec Daniel Brière plutôt le weekend dernier, c’était maintenant au tour de Dubois de s’entretenir avec le vétéran journaliste. Notons que Dubois n’a pas craint Brunet, donc il a livré la marchandise.

L’une des choses qui sont venues me toucher demeure le fait que Dubois ne s’est pas bien senti dès le départ avec les Kings de Los Angeles en raison d’une zone grise concernant son rôle au sein de l’équipe.

«Prenez-le comme vous voulez, mais j’ai toujours eu besoin d’avoir des consignes claires pour faire mon travail à 100 %. Je suis mélangé quand il y a des zones grises. Je me pose trop de questions. Je travaille là-dessus depuis que je suis jeune. Et là, dès mes premières conversations avec l’équipe, je ne savais pas trop ce qu’on attendait de moi. Je ne savais pas où je me situais. Tu ne peux pas bien jouer quand tu te poses trop de questions!» – Pierre-Luc Dubois

Sur celle-là, je rejoins pleinement le joueur de centre de 26 ans puisque je suis conçu un peu dans le même moule. Être perdu et se questionner mènent vers une anxiété qui n’est pas évidente à gérer au quotidien puisque ce ne sont pas toutes les personnes qui comprennent cet état d’esprit.

Avec les Capitals de Washington, c’est complètement l’inverse. Il connaît exactement le rôle qu’il jouera sur l’échiquier des Caps et en plus de ça, il sera guidé par un pilote en chef (Spencer Carbery) très humain.

«Ça a duré 12 minutes et on n’a même pas parlé de hockey pendant les 10 premières minutes. Il s’informait sur moi, ma famille. Il me demandait si j’avais eu le temps d’appeler mon père. Si ma blonde avait bien accueilli l’échange. Il me demandait ma réaction à moi. Jamais je n’avais eu une conversation comme ça avec un coach. Il s’intéressait à moi. J’ai même regardé mon téléphone pour voir depuis combien de temps on se parlait sans toucher au hockey!» – Dubois au sujet de Carbery

Honnêtement, je vous suggère fortement de parcourir l’entièreté de l’article de Mathias Brunet puisque celui-ci contient des tonnes d’informations et plusieurs confidences captivantes du jeune Dubois.

Bref, avec la disposition mentale actuelle de Dubois, je m’attends à toute une saison de celui-ci. Il pourrait certes se retrouver au centre d’Alexandre Le Grand quelque part lors du prochain calendrier.

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