Credit: Vincent Carchietta-USA TODAY Sports

Pour sa famille, Trouba ne facilitera pas une transaction

La semaine dernière, le nom du défenseur Jacob Trouba est soudainement apparu dans les rumeurs de transactions. À compter du 1er juillet, sa clause de non-mouvement complète devenait partielle et le DG Chris Drury a décidé de tâter le terrain pour libérer son équipe du salaire du capitaine, soit 8 millions $ pour encore deux saisons.

À un certain moment, il semblait qu’un pacte avec les Red Wings était sur le point d’être conclu, mais ça ne s’est pas concrétisé.

Larry Brooks, du New York Post, a apporté un nouvel éclairage sur cette histoire. Drury a bel et bien magasiné le défenseur, mais le problème, c’est que ce dernier n’a aucun intérêt à quitter la Grosse Pomme pour la prochaine saison.

Pourquoi?

Parce que sa femme, Kelly, doit conclure sa résidence pour devenir physicienne médicale, à New York, au courant de la prochaine année. Au départ, elle devait terminer en 2024 et la clause de non-mouvement avait même été prévue en fonction de ça. Malheureusement, il y a eu un délai qui fait que sa formation prendra fin dans un an.

Pour Jacob Trouba, accepter une transaction pour évoluer ailleurs dans la LNH, c’est aussi laisser derrière lui sa femme et son fils de neuf mois, une avenue qui ne l’enchante pas du tout, surtout que le couple a déjà vécu les épreuves d’une relation à distance alors qu’il enfilait l’uniforme des Jets et elle, étudiait en Floride.

Il a donc, selon Emily Kaplan, décidé de se donner le plus de pouvoir possible avec sa liste de 15 équipes où il ne peut être échangé pour demeurer avec les Rangers en 2024-2025.

Rendu là, on sait que le hockey est devenu une grosse business où l’émotion et l’attachement sont souvent mis de côté (parlez-en à Steven Stamkos), mais les raisons qui incitent Jacob Trouba à demeurer à New York sont louables. Plusieurs feraient la même chose que lui, à sa place.

Chris Drury a beau avoir un travail à faire, mais il va devoir manœuvrer avec prudence dans ce dossier, pour respecter quelqu’un qui, de son propre aveu, va à la guerre tous les soirs pour mener les Blueshirts vers les grands honneurs!

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