Je ne m’en cache pas, j’ai récemment remis en doute les choix des cerbères canadiens en vue du Tournoi des 4 Nations. À mes yeux, le numéro un se devait d’être Logan Thompson, mais, en raison d’un conflit de personnalité avec deux membres du personnel d’entraîneurs, soit Bruce Cassidy et Peter DeBoer, on n’a pas osé mettre le grappin dessus. Comme on dit: «Ça fait partie de la game!»
D’ailleurs, je ne suis pas l’unique analyste qui blâme les décideurs du Canada, puisque plusieurs spécialistes ont également remis en doute les sélections d’Adin Hill, de Jordan Binnington et de Samuel Montembeault. Mais, dans les faits, qui sommes-nous pour juger le verdict des chefs canadiens? S’ils ont pris une certaine direction, c’est qu’ils détenaient probablement des éléments qui nous échappent, n’est-ce pas?
Peu importe! Le point de ce billet est de partager les dires de Carey Price au sujet des portiers canadiens, qui, selon lui, ont clairement l’étoffe pour effectuer un boulot colossal devant filet rouge et blanc canadien. Price semble détenir une confiance aveugle envers ces hommes, qui s’uniront afin de défendre leur pays devant la Finlande, les États-Unis et la Suède.
«Je leur souhaite la meilleure des chances. Il y a toujours de la pression comme gardien, peu importe où vous jouez, n’est-ce pas? Mais ils vont faire le boulot. Tout le monde les critique déjà et je n’aime pas ça. Ce sont trois bons gardiens.» – Price
Price est conscient de ce dont il parle, lui qui est reconnu comme le meilleur cerbère de sa génération. Il a d’ailleurs représenté le Canada à maintes reprises, soit au Championnat mondial junior de 2007, aux Jeux olympiques de 2014 et à la Coupe du monde de 2016. Il est doublement conscient de toute la pression que subiront Hill, Binnington et Montembeault lors de ce périple des 4 Nations.
Au final, seuls les résultats finaux donneront raison à Carey Price… ou à celles et ceux qui dénigrent le choix de l’état-major du Canada.
