Depuis qu’il a effectué ses premiers coups de patin avec les Canadiens de Montréal lors de deux matchs l’an dernier, de nombreux observateurs s’accordent pour dire que Lane Hutson est un talent exceptionnel et l’un des jeunes joueurs les plus prometteurs de l’organisation Bleu-Blanc-Rouge.
Cependant, deux joutes ne suffisent pas à définir une carrière. Ainsi, le camp d’entraînement de cette année était attendu avec impatience, moment où l’arrière pourrait montrer de nouveau ses aptitudes.
Et bien, on peut dire que le numéro 48 n’a pas déçu, s’imposant comme l’un des meilleurs brigadiers sur la glace. Depuis jeudi, le jeune défenseur n’a cessé d’impressionner les spectateurs présents au Complexe sportif CN de Brossard.
Même si Hutson présente une jolie carte de visite depuis son arrivée dans la métropole en avril dernier [deux matchs dans la LNH et un camp d’entraînement réussi], il est important de se rappeler que la saison 2024-2025 marquera sa première en tant que professionnel. Je dis ça parce qu’il est évident que tout ne sera pas parfait chaque soir. Une période d’adaptation sera nécessaire, puisque le natif du Michigan s’amène de la NCAA, une ligue assez différente du circuit Bettman.
À la suite d’un duel contre le CH en mars 2024, Anthony Martineau de TVA Sports avait interrogé Quinn Hughes sur les principaux défis auxquels un défenseur offensif de la NCAA doit faire face en intégrant la Ligue nationale de hockey (LNH). Comprenant l’orientation de cette question, le capitaine des Canucks avait aussitôt évoqué Lane Hutson et les attentes immédiates qui sont placées en lui, en soulignant qu’elles devraient être tempérées durant les premières années de sa carrière.
« Il ne faut pas mettre trop d’emphase sur ce que démontrera Lane à 20-21 ans. Ce qui est important, c’est ce dont il aura l’air à 25-26. Tu dois travailler dur pour pouvoir dire qu’à ce moment-là tu es l’un des meilleurs de la LNH. » – Quinn Hughes
S’il y en a un qui peut réellement comprendre la situation de Hutson, c’est Hughes, dont le gabarit et le style de jeu sont très similaires à ceux du protégé des Glorieux.
La transition entre les deux ligues peut prendre du temps, et il faudra faire preuve d’indulgence, mais le résultat en vaut la chandelle. Hughes a connu un succès assez rapide en entrant dans la LNH à l’âge de 19 ans. Toutefois, c’est au cours des deux-trois dernières saisons que nous avons pu découvrir le produit fini, période durant laquelle il a enregistré une moyenne d’un point par match et remporté le trophée James-Norris.