Je m’excuse d’emblée, mais je me dois de jaser d’Ivan Demidov… encore. La nouvelle coqueluche des Canadiens de Montréal n’est toujours pas en sol canadien, elle qui est en attente de ses visas de travail pour le Canada et les États-Unis, selon un rapport livré par RDS. Demidov restera à Istanbul en Turquie pendant les 24 à 48 prochaines heures et repartira une fois qu’il aura ses outils de travail.
Il demeure capital de souligner l’attitude exemplaire de Demidov lors de son année recrue avec le SKA de Saint-Pétersbourg, puisque c’est grâce à cette facette de sa personnalité qu’il se retrouve aujourd’hui dans la position qu’il ciblait. Le SKA a grandement apprécié le fait que Demidov n’était pas au sein du groupe pour pleurnicher, mais bien pour progresser et apprendre à devenir un meilleur humain.
«Ivan ne s’est jamais disputé avec la direction du SKA. Plusieurs jeunes se seraient mis à pleurnicher. On lui enlevait son temps de jeu, il serrait les dents et se mettait au travail. On lui demande de jeter les gants – il va le faire. On lui demande de jouer à la défense – il va le faire. Il est comme ça. Il n’aurait pas peur d’aller à Laval. Il n’aura peur de rien. Si on lui demande d’apprendre le français – il va s’y mettre.» – Alexey Shevchenko (vétéran journaliste de Sport-Express)
Si tout se déroule comme souhaité, Demidov devrait débarquer à Montréal quelque part entre vendredi et samedi, s’entraîner avec l’équipe à une ou deux reprises, pour ensuite enfiler son maillot de match lundi, face aux Blackhawks de Chicago. Ça semble du moins le schéma idéal pour la Sainte-Flanelle et Demidov lui-même. Tout compte fait, la patience des adeptes du Tricolore sera récompensée incessamment.
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