Le fameux processus de reconstruction, beaucoup de fans y ont adhéré et sont enchantés d’observer le boulot colossal exercé par Kent Hughes, qui sort souvent des lapins de son chapeau. Qui n’est pas ravi d’Ivan Demidov, Michael Hage ou Lane Hutson? On est tous enthousiasmés par l’organigramme qui se dessine. Par contre, l’effort et l’engagement des soldats doivent être du rendez-vous à toutes les rencontres afin de nous offrir un bon spectacle en attendant que la reconstruction s’achève.
Cela dit, en raison de la tenue actuelle du bleu-blanc-rouge, Kent Hughes pourrait paniquer et tomber dans un piège pour activer le tout. Comme l’a déposé Elliotte Friedman, il ne doit pas tomber dans un piège d’accélérer cette reconstruction… à moins qu’un Artemi Panarin lui tombe dans les mains, comme ça s’est passé chez les Rangers de New York.
«Montréal est maintenant dans une zone dangereuse où vous avez peur de conclure un accord que vous regretterez!» – Friedman
Comme Friedman l’indique sagement, les Canadiens de Montréal doivent endurer la douleur… et attendre patiemment le retour de sa «vedette», Patrik Laine. Si le Finlandais se présente avec le même désir de vaincre lors de son retour, il pourrait amener une épice goûteuse chez le CH. Par contre, à l’instar de Kirby Dach, on devra être patient avec Laine, qui n’a pas joué au hockey depuis longtemps.
Cela dit, pour revenir au style de gestion de Kent Hughes, il n’est pas le type de gestionnaire qui agit sur le coup de l’émotion, comme l’était Marc Bergevin. Il a plutôt cette tendance à respecter son plan à la lettre et jouer une game d’échecs et non de dames.
Le constat: continuons à faire confiance à Kent Gorton, lui qui réalise une besogne colossale depuis qu’il est en poste.